Le juge Angelo Houssou était à l’honneur le samedi 24 octobre 2015 à Ouèdo, l’un des plus grands arrondissements d’Abomey-Calavi. Il est allé à la rencontre des responsables des équipes opérationnelles chargées d’assurer, dans cet arrondissement, la mobilisation sociale autour de sa candidature. Une occasion qui lui a permis de communier autour des enjeux de la prochaine échéance électorale.
C’est un accueil chaleureux que Ouèdo a réservé au juge Angelo Djidjoho Houssou, candidat déclaré à la présidentielle de 2016. La rencontre avec ses soutiens de Ouèdo a eu lieu à la résidence de Mme Rosalie Assogba, née Aguiah, présidente du bureau de la coordination pour le soutien à la candidature du juge Angelo Houssou à Ouèdo. Une rencontre qui a mobilisé hommes, femmes, jeunes, personnes âgées, élèves, étudiants, fonctionnaires, ouvriers.
Etaient aussi présents les 15 responsables des sections mises en place dans les huit villages de Ouèdo à savoir Ouèdo-Centre, Dessato, Adjagbo Centre, Dassékomey, Aïdjèdo, Ahouanto, Alansakomey et Kpossidja) ont discuté avec le candidat. Il faut souligner que dans son rêve d’alternance au sommet de l’Etat, l’arrondissement de Ouèdo mise sur la personne du juge. Jules Ahouanzonclouno, secrétaire de la coordination de l’arrondissement, après avoir rappelé les maux qui minent le Bénin, notamment la mal-gouvernance, l’injustice, le manque de volonté pour lutter contre la corruption, le chômage, a démontré que le juge Angelo Houssou, «courageux et incorruptible», est le seul capable d’«instaurer la justice et la cohésion sociale». Même constant et même conclusion fait chaque coordonnateur de village. Henri Médadokon, représentant des sages de la localité, quand à lui, a salué la décision du juge d’être venu jusqu’à eux, bravant la distance et les aléas de la route. Le sage a promis le soutien de tout Ouèdo, tout en réaffirmant les deux doléances chères à sa communauté : « enfin de l’eau et des routes». «Nous sommes derrière vous matin, midi, soir, sous le soleil et sous la pluie», a lancé Mme Nathalie Edou, porte-parole des femmes de l’arrondissement de Ouèdo. Porté par la chaleur de la foule, le juge Houssou ne s’est empêché de dire : «Le mal dont nous souffrons, c’est l’injustice. Le Bénin souffre d’une impunité outrancière (…) Comment Ouèdo peut-il avoir de l’eau, des routes, des marchés, des écoles, pendant que les ministres du gouvernement ont jusqu’à cinq voitures ? (…) Si nous ne nous levons pas, celui qui viendra en 2016 sera encore pire que ceux que nous avons connus jusque-là », a fait observer le juge. En revanche, Angelo Houssou promet un « contrat de confiance » qui lui permettra de gouverner dans un esprit de résultats vis-à-vis du peuple mandant.
Junior Fatongninougbo