Le dossier Coovi, du nom du juge Séverin Coovi assassiné en 2005, refait surface. Le Chef de l’Etat aurait demandé la réouverture du dossier.
Cité dans le dossier et maire de la ville de Parakou au moment des faits, le député Rachidi Gbadamassi avait alors bénéficié en 2009 d’un non-lieu tandis que ses co-accusés étaient, eux, renvoyés devant la cour d’assises. La demande du Chef de l’Etat ne serait donc que la suite logique de l’appel interjeté par le procureur général à l’époque. Selon les informations reçues de sources concordantes, le ministre de la Justice aurait été instruit pour agir dans ce sens.
Aujourd’hui, avec ce nouveau rebondissement dans la tristement célèbre affaire du juge Coovi, l’on se pose des questions, notamment, celle de savoir si le mis en cause, aujourd’hui député à l’Assemblée nationale, retournerait à la case-départ, c’est-à-dire en détention préventive au cas où la situation arriverait à se compliquer pour lui.
Rien n’est exclu, d’autant que l’affaire Coovi a éclaté alors qu’à l’époque des faits, il n’était pas encore député et que, dans ce cas, et selon la procédure parlementaire, il pourrait bien être rappelé par la justice et pourrait, de ce fait, être mis aux arrêts. Pour rappel, l’affaire Coovi porte le nom de Séverin Coovi, premier président de la Cour d’Appel de Parakou qui a été victime d’un assassinat crapuleux en novembre 2005 à Parakou.