5e réunion du sous-comité des directeurs généraux des Douanes de l’UA : La problématique de l’intégration continentale au menu #aCotonou

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5e réunion du sous-comité des directeurs généraux des Douanes de l’UA : La problématique de l’intégration continentale au menu

Publié le vendredi 13 septembre 2013 | La Nation

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5ème Réunion du sous-comité des Directeurs Généraux des Douanes de l’Union Africaine
Jeudi 12 Septembre 2013, Palais des Congres, Cotonou : Les Directeurs Généraux des Douanes de l’Union Africaine se réunissent pour évoquer la coopération entre les douanes Africaines et le développement d’une zone de libre échange continental

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Activités économiques

Après le conclave des experts, la 5e réunion du sous-comité des directeurs généraux des Douanes de l’Union Africaine s’est ouverte hier au palais des Congrès de Cotonou. Placées sous la présidence du ministre d’Etat, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, François Abiola, les assises de Cotonou ont mis l’accent sur la nécessité d’infléchir la tendance actuelle des échanges intra-africains dans la perspective de l’effectivité de la mise en place d’une zone continentale de libre échange à l’horizon 2017.

Par Moudachirou SOUBEROU (Stag)

Les statistiques officielles de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique révèlent que les échanges entre pays africains ne représentent que les 11% des échanges commerciaux effectués sur le continent contre 72% pour le commerce entre pays européens, et 52% entre pays asiatiques. Cette faiblesse des échanges commerciaux entre pays africains reste un handicap majeur au développement tant voulu par l’Afrique.
En clair, le taux de 11% sus évoqué est un seuil qui ne permet nullement d’envisager le développement de l’Afrique, même s’il faut reconnaître que la croissance économique du continent africain est dans une certaine embellie au moment même où la croissance mondiale est en berne.
C’est à juste titre que le ministre d’Etat, François Abiola, a affirmé que le volume du commerce entre les Etats-Unis et l’Afrique a dépassé la barre des 44 milliards de dollars depuis 2008.
Il ajoute que les échanges commerciaux avec la Chine ont connu un accroissement sans précédent ces dernières années, faisant de Pékin l’un des plus grands partenaires commerciaux du continent africain.
Cette réalité évidente constitue aujourd’hui un handicap majeur pour le continent dans sa marche vers une intégration réussie, gage d’une pleine participation au commerce mondial.
D’où tout l’intérêt de la problématique des présentes assises dont le thème principal est intitulé : «Vers une stratégie de facilitation des échanges dans le cadre de la mise en place de la Zone continentale de libre échange (ZCLE)».
Conscients de ce que la prospérité des Etats ne réside guère dans le saucissonnage des régions économiques, les experts aux assises de Cotonou privilégient dorénavant les pistes de l’avènement de la zone de libre échange à l’échelle continentale. Dans cette optique, le directeur général des Douanes du Bénin, le colonel Paul Lafia Tabé a rappelé que «quand la douane marche, le commerce marche et le développement s’en porte mieux ».
Il ajoutera, citant le président Abdou Diouf, qu’ «il est nécessaire de créer des marchés communs africains, d’accepter des limitations de souveraineté et d’en arriver à une fédération politique». Abondant dans le même sens, le secrétaire général de l’Organisation mondiale des Douanes, le Japonais Kunio Mikuriya a martelé que les douanes constituent des moteurs importants pour réaliser le projet de la zone continentale de libre échange.
Dans son développement, il met l’accent sur quatre piliers nécessaires que sont la compétitivité économique pour soutenir l’intégration régionale, la mobilisation des recettes, la lutte contre les fraudes aux frontières et le développement organisationnel à travers le renforcement des capacités....

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