Suite aux déclarations de Lucien Mèdjico, Président des Jeunes Turcs, Nazaire Dossa, le président du comité Central du Parti UCP-Faaba a réagi. A travers un point de presse, il a battu en brèche la demande de pardon de ce mouvement qui selon lui, n’aurait pas respecté les formes. Dans sa déclaration, il a laissé entendre qu’on ne saurait demander pardon à quelqu’un alors que l’on continue de lui remuer le couteau dans la plaie. Pour lui, avec les multiples désagréments causés au Chef de l’Etat, il est trop facile de venir demander pardon pour une quelconque ambiance de paix. Car, estime t-il, « le pardon est un comportement. Il ne se décrète pas ». Par ailleurs, le président pense avec ses partisans de l’Ucp-Faaba que la reconversion dans l’agriculture des jeunes sans emploi en général et ceux dans l’essence «kpayo» et dans le «zémidjan» en particulier que prône le Chef de l’État est bien possible. Cependant, il a fustigé le fait que l’on veuille recevoir le pardon du président Boni Yayi sans penser à pardonner à son tour. « Voudrions-nous stigmatiser dans le cas d’espèce de Boni YAYI, que le pardon ne doit pas être unidirectionnel. Il doit être multidirectionnel et multidimensionnel. Alors, ayons la crainte de Dieu et sachons demander pardon au risque d’offusquer davantage Papa et Maman », a-t-il conclu. Par la même occasion, Nazaire Dossa a convié les autorités en charge du secteur agricole au Bénin, à prêter attention aux efforts de son parti dans la culture de l’or blanc produit cette année sur 10 hectares.