La phase de la campagne électorale dans le cadre du renouvellement des membres de la Chambre consulaire suit son cours. Un peu partout sur toute l’étendue du territoire national, les regroupements en lice dans le cadre de ces consultations électorales redoublent d’ardeur et de dynamisme pour convaincre les électeurs sur le terrain. Seulement, une série de récriminations et de réserves sont formulées contre l’organisation du scrutin qui, aux dires des membres du Collège des groupements et associations professionnels de la CCIB, viole certaines dispositions statutaires.
Le bon déroulement de la campagne électorale lancée mercredi dernier sur toute l’étendue du territoire national ne saurait occulter les récriminations et autres violations des dispositions statutaires mises en épingle par certains candidats du collège des regroupements et associations professionnels de la CCIB.
Ainsi aux dires de Jean-Baptiste Adjovi, plusieurs dispositions des statuts sont mises à rude épreuve par la Commission électorale consulaire (CEC-CCIB). Il s’agit notamment des articles 6, 67, 85, et 103 par exemple. Dans son argumentaire, Jean-Baptiste Adjovi souligne qu’au regard des dispositions des statuts en leur article 6 notamment, seuls les organismes professionnels, les groupements et associations professionnels affiliés à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin sont autorisés à concourir dans le cadre des élections consulaires.
Mais à sa grande surprise, certains groupements ne remplissant pas ces conditions sont déclarés partants. Il en conclut à une anomalie.
Mieux poursuit-il, certaines candidatures sont rejetées sans motifs valables et au mépris des dispositions de l’article 85 qui dispose : « Le rejet d’une candidature ou d’une liste de candidatures doit être motivé et notifié au plus tard dans les cinq (05) jours suivant la clôture du dépôt des candidatures.
Il peut faire l’objet d’un recours devant la Chambre administrative de la Cour suprême ou toute juridiction qui lui sera substituée ». Ce qui malheureusement n’est pas le cas, se désole Jean-Baptiste Adjovi.
Selon lui, ce n’est que le dimanche 15 septembre dernier que notification a été faite à certains candidats du rejet de leurs candidatures et sans motifs valables. Mieux poursuit-il, des velléités des cas de double vote sont apparentes dans le dispositif mis sur pied par la CEC-CCIB.
Sinon se demande t-il, qu’est-ce qui justifie le principe du vote à deux niveaux retenus par la Commission électorale consulaire ? Face à ces cas de dysfonctionnements soulevés, Jean-Baptiste Adjovi, porte-parole du Collège des groupements et associations professionnels de la CCIB persiste et signe que des recours en bonne et due forme sont formulés et déposés à l’instance habilitée à connaître des cas de contentieux électoraux dans le cas d’espèce. Somme toute, et faisant foi aux décisions de cette instance, le Collège de groupements et associations professionnels de la CCIB se dit disposé à participer aux consultations électorales du dimanche 22 septembre prochain.