Patrice Talon ne sera pas extradé au Bénin. En tout cas pas pour le moment. La cour d’appel de Paris a décidé, mercredi 18 septembre, de renvoyer le procès au 23 octobre. Le juge devait décider s’il acceptait, ou non, la demande d’extradition de l’homme d’affaires émise par la justice béninoise.
"Le procès a été renvoyé parce que les nouvelles pièces ajoutées tardivement au dossier par l’accusation doivent être étudiées par le tribunal et la défense", a indiqué un proche de Talon à Jeune Afrique.
Depuis octobre 2012, Patrice Talon est accusé d’avoir voulu empoisonner Boni Yayi avec la complicité de la nièce et du médecin personnel du président béninois. Il est également soupçonné d’avoir tenté un coup d’État, fin février, avec le colonel de gendarmerie Pamphile Zomahoun, un ancien officier de la garde présidentielle.
Visé par un mandat d’arrêt international, Patrice Talon avait été arrêté à son domicile parisien au mois de décembre. Placé sous contrôle judiciaire, il avait remis son passeport aux autorités françaises.