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La Presse du Jour N° 1973 du 18/9/2013

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Formation universitaire au Bénin : La réussite de l’école supérieure Esae effraie
Publié le jeudi 19 septembre 2013   |  La Presse du Jour




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Celui qui entreprend une activité doit affronter trois oppositions farouches. Ceux qui font la même chose, ceux qui font le contraire et l’immense majorité, les fainéants, qui ne veulent absolument rien faire. L’Ecole supérieure d’administration et d’économie (Esae) subit depuis peu la furie de certains esprits tordus qui n’arrivent pas à comprendre comment une si jeune université privée puisse avoir le succès et la réussite faciles. Pendant qu’il y a parents, étudiants et chercheurs à l’université, qui pour venir féliciter les responsables de l’école, qui pour s’inscrire, qui pour inscrire leurs enfants, certains dans les mêmes catégories préfèrent les attaques, menaces, invectives et intimidations de toutes sortes sous prétexte que Esae n’a pas le droit de partager la même formation que les universités ou écoles publiques spécialisées. Certains évoquent l’idée d’une concurrence qui ne les avantagerait pas, d’autres étudiants parlent de leurs chances de réussir aux concours de la fonction publique complètement réduites. Mais ces arguties totalement obsolètes ignorent royalement le partenariat public-privé institué par le gouvernement et en marche dans tous les secteurs de la vie publique. Et l’école supérieure Esae, en tant qu’institution privée de formation universitaire autorisée par le ministère de l’enseignement supérieur, s’y est préparée depuis des années.
Créée depuis 2001, l’école supérieure Esae a très tôt marqué son territoire en asseyant une base très solide de formation universitaire fondée sur la rigueur et une méthodologie qui intègre l’étudiant au cœur du savoir, du savoir-faire et du savoir-être qu’on lui inculque. Les résultats sont très éloquents. Le Bts affiche presque complet aux examens et les étudiants toujours fiers de leurs enseignants. L’encadrement pédagogique assuré par une équipe d’universitaires de très haut niveau, dirigée de main de maître par le professeur émérite Albert Nouhouayi, ne ménage pas son effort pour que Esae inscrive son nom en lettres d’or au panthéon des meilleures universités privées du Bénin.
Depuis la rentrée académique 2010-2011, Esae a intégré une nouvelle dimension qui fait d’elle l’une des universités privées les mieux côtés au Bénin et à l’international. A titre d’exemple, ses étudiants formés en journalisme sont les meilleurs des rédactions de la presse écrite béninoise.
La cerise sur le gâteau, c’est l’autorisation dans les règles de l’art de Esae à former dans certains domaines comme l’administration générale et l’administration des finances, autrefois la chasse gardée de certaines grandes écoles publiques, qui a fait que les grincements de dents ont commencé.
Il est clair aujourd’hui que l’université publique ne peut plus répondre favorablement à elle seule aux demandes sans cesse accrues de la formation diplômante. Le privé y joue et jouera un rôle de premier ordre pour aider les parents à assurer pleinement l’éducation des enfants. Et c’est là qu’il faut féliciter le ministre d’Etat François Abiola dont les réformes depuis 2010 permettent de savoir quelles sont les écoles qui remplissent les conditions pour que les diplômes soient cosignés par l’Etat. Et la première évaluation de 2012-2013 n’a retenu que 23 universités privées dont fait partie en bonne place Esae.

Les parents peuvent savoir dans quelles universités privées faire former leurs enfants parce qu’ils ont les moyens de vérifier la crédibilité de chacune d’elles ; et sur ce plan, Esae s’efforce d’être au top pour mériter la confiance des parents. C’est ce qui fait d’elle l’une des universités privées les mieux cotées. Des écoles comme l’Eneam, l’Epac, etc. voient tous les jours leurs formations exécutées par les privés ; mais pour autant ils n’ont pas crié haro sur le baudet ; au contraire, ils sont toujours restés leaders dans leur domaine de formation respectif. C’est un exemple à suivre au lieu de jalouser les privés qui sont plutôt des partenaires privilégiés. C’est le lieu de remercier le Recteur Brice Sinsin qui, loin de s’inscrire dans cette sournoiserie typiquement béninoise, propose des contrats de partenariat très enrichissants aux privés dans le but de renforcer le dynamisme d’un partenariat public-privé dans le cadre de la formation universitaire.

Euloge Badou

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