Invité sur l' émission ''Ma part de vérité'' de golfe TV/ FM ce dimanche 22 septembre 2013, l'honorable député Épiphane Quenum a expliqué les raisons de son départ du parti de la Renaissance du Bénin, les mêmes d'ailleurs qui l'ont amené à créer ce weekend son propre parti le Rassemblement pour la Démocratie et la République (RDR) qui affiche pour ambition de faire autrement la politique.
D'entrée de jeu, le député dissident de la Renaissance du Bénin a fait remarquer que les partis politiques nés au lendemain de la conférence nationale ont échoué dans leur mission qui est la formation des militants " on est parti de la dictature à une gestion dirigée à l'intérieur des grands partis " ; ce qui crée un vide qui explique l'existence, au sein des grands ensembles politiques, de problèmes de gestion des frustrations internes qui finissent par occasionner des départs. C'est, selon ses propos, le problème qui se pose à son ex parti, la Rb. En ce qui le concerne, les accumulations de frustrations, les humiliations faites à sa personne, son exclusion systématique des décisions du parti notamment de la part de l'actuel président de la Rb, ont motivé sa démission, " tout ce passe comme s'il y a une antipathie naturelle de Léhady Soglo à mon égard " a-t-il dit
Mais ce qui l'aurait poussé à bout, c'est la lettre de la présidente d'honneur Rosine Soglo qui lui demande de démissionner de la Rb et que même s'il ne le faisait pas, il n'était plus considéré comme membre. Tout cela est arrivé, selon lui, parce que ses prises de positions et ses revendications commençaient par gêner le fils héritier. Epiphane Quenum dit qu'il est resté aussi longtemps parce qu'il se dit mécanicien social espérant que les choses pouvaient changer mais ce n'est pas le cas. N'étant vice-président que de nom, il a décidé de prendre son destin en main en créant son propre parti, le Rassemblement pour la Démocratie et la République qu'il va animer avec ses amis avec qui il partageait la même idéologie au sein de la Renaissance du Benin. Le RDR dit-il, restera un parti de la majorité présidentielle et vient changer la conscience nationale de la jeunesse à travers des formations en leadership politique. Parlant de la révision de la constitution, l'invité pense qu'il faut aborder la question à travers une analyse contextuelle, que le débat se mène dans l'antichambre prévue par la constitution, c'est-à-dire à l'assemblée nationale. Il faut dit-il, que les intellectuels éclairent la lanterne de la grande majorité du peuple qui reste sous informé par rapport à ce sujet.
