L'émission hebdomadaire d'actualité zone franche diffusée sur la chaine de télévision Canal3 Bénin a reçu hier Lucien Glèlè Langanfin, porte parole du front d'action des trois ordres de l'enseignement. A l'en croire, seule la suite favorable du gouvernement à leur revendication est gage d'une année scolaire apaisée.
Plusieurs sujets d'actualité relatifs au secteur de l'enseignement ont meublé l'échange du porte-parole avec les journalistes. Entre autres, le départ massif des enseignants aussi bien du primaire que ceux du secondaire à la retraite. Sur ce, Lucien Glèlè Langanfin a rappelé les différentes mesures prises par les ministères concernés pour palier au déficit d'enseignants>
Ainsi, après avoir évoqué le cas des instituteurs qui ont composé le samedi dernier, l'invité a évoqué l'organisation en octobre prochain du concours de recrutement de 1500 enseignants au secondaire. Abordant l'épineuse question de la restitution des fonds défalqués sur les salaires, l'invité n'a pas semblé faire de concession au gouvernement. Pour lui, ces fonds doivent être remboursés pour faciliter la décrispation de l'atmosphère. Et pour en obtenir gain de cause, le porte-parole du front d'action des trois ordres de l'enseignement avec l'aide de ses militants a trouvé une solution. Celle-ci passe par une demande en recours gracieux pour permettre au gouvernement de réviser sa position. Profitant du plateau de Canal3 Bénin, l'invité a déploré le non respect des neuf recommandations issues des assises de 2007. Pour le porte parole, en dépit de la formation des enseignants qui est en train d'être prise en compte, plus rien de positif à ce niveau. Et en ce qui concerne les 25% de prime à accorder aux enseignants, il pense qu'en faisant la sourde oreille, le gouvernement pousse les enseignants à la grève.