Ils sont du Bénin et de la Côte-d’Ivoire. Ils sont 7 au total. Ils ont intégré, depuis samedi dernier, le labyrinthe des ingénieurs géomètres-topographes. C’est suite à la formation qu’ils ont reçue à l’Ecole Supérieure des Ingénieurs géomètres-topographes (ESIGT). C’est l’une des premières écoles de la sous-région fondée par l’expert géomètre béninois, feu Bah Constantin, selon les explications de sa Directrice générale, Docteur Conchita Mèvo Ghézo Kèdowidé, elle aussi experte géomètre topographe de formation. Et c’est justement le sérieux et la rigueur qui caractérisent l’école qui justifient, selon ses dires, la forte mobilisation observée autour de la soutenance de mémoire des sept nouveaux ingénieurs. En parlant de sérieux de cette école, Docteur Conchita Mèvo Ghézo Kèdowidé a rappelé aux étudiants que l’ESIGT, créée il y a déjà 16 ans, fait désormais partie des 30 meilleures écoles homologuées par l’Etat béninois et dont les diplômes sont reconnus. Pour elle, les étudiants formés à l’ESIGT ne devraient avoir aucun souci pour leurs débouchés. Car, a-t-elle soutenu, « l’emploi est garanti à tous ceux qui ont réussi à se faire former par les enseignants de qualité de l’ESIGT et qui ont pu intégrer le cercle fermé des géomètres et ingénieurs topographes ». Une affirmation que soutient d’ailleurs le Directeur général de l’Institut géographique national (IGN), Rock Bah, expert géomètre topographe qui a rassuré les étudiants de ce que la profession qu’ils ont embrassée fait actuellement partie des métiers porteurs d’avenir. « Bientôt, la plupart des ingénieurs topographes en service à l’IGN iront à la retraite. La pénurie se fait donc déjà sentir. C’est vous qui serez alors appelés à remplacer ceux-là », a-t-il précisé avant d’insister sur la nécessité, pour les étudiants, de faire preuve d’intégrité et d’honnêteté sur le terrain afin d’avoir une bonne renommée. C’est le même conseil que donnera le représentant du ministre de l’enseignement supérieur, Docteur David Azocli, Directeur des établissements privés de l’enseignement Supérieur. Pour lui, en effet, l’Ecole supérieure des ingénieurs géomètres topographes dispense des enseignements de qualité. Ce qui lui a valu, selon ses dires, une inspection favorable du du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Et pour maintenir le cap, il a invité « les enseignants et la nouvelle équipe dirigeante au sérieux et à la rigueur que le fondateur a instaurée avant son décès ».
L’ESIGT porte le nombre des femmes géomètres-topographes à trois
Peu de femmes s’intéressent à la profession de géomètre-topographe au Bénin compte tenu de sa complexité. La preuve, Docteur Conchita Mèvo Ghézo, experte géomètre-topographe, actuelle Directrice de l’Ecole supérieure des ingénieurs géomètres-topographes, est la seule femme enregistrée dans cette profession, inscrite sur le tableau de l’Ordre des géomètres-topographes au Bénin. Désormais, grâce à l’ESIGT, deux autres femmes font leur entrée dans la profession. Une prouesse de l’ESIGT que tous ceux qui ont pris part aux travaux de soutenance, samedi dernier, ont appréciée, tout en invitant d’autres femmes à suivre les pas de ces deux nouvelles ingénieures géomètres-topographes qui ont d’ailleurs, toutes, obtenu la mention « très bien » avec une moyenne de 17/20. Elles ont respectivement nom, Charlotte Orobiyi et Romaric Houmbiè.
