Au Chant d’oiseau, hier mardi 27 octobre 2015 à Cotonou, s’est tenu un séminaire de formation à l’endroit des entrepreneurs. « Comment se vendre et vendre son entreprise »? Cette thématique était la toile de fond des échanges.
Et pour lever toute équivoque, Nicolas Hountohotègbè, chef mission Techno serve, structure pilotant la compétition des plans d’affaires sur le plan national, a confié que ce séminaire est organisé à l’intention des 228 finalistes de ladite compétition. Lesquels finalistes ont reçu hier des notions sur les attitudes à tenir devant le jury afin de vendre leur entreprise. Dans sa communication, Didier Acouetey, va déclarer que l’Afrique doit prendre son développement en main. Et contrairement à ce que d’aucuns pensent, elle serait capable de le réinventer. Toute chose, va-t-il affirmer, qui ne peut se faire sans le secteur privé. Dans un monde où la concurrence est rude, il faut organiser le système pour que l’entreprise passe d’un point A à un point B. Et cela, a-t-il estimé, fait appel à des gens déterminés. Pour lui, tout part d’une histoire à raconter. Chaque entreprise a son histoire. Le promoteur d’une entreprise doit déjà se rassurer de ce qu’il est lui-même un produit et que son projet doit être de meilleure qualité. Il doit être engagé, savoir exprimer, avouer ses défauts afin de les transformer en qualité. A cela, s’ajoute sa capacité à inspirer la confiance. Sans elle, a-t-il précisé, son projet serait vain. Il faut par ailleurs « qu’on sente que vous allez dans une direction ». Des enseignements dont se sont réjouis les participants. Tout en saluant la ‘’révolution’’, Gilles Roger Adamon ; Dg de Natura et Angèle Tawari, transformatrice de fonio résidant à Natitingou, ont affirmé que le thème retenu est capital pour la réussite en entrepreneuriat.