Dans la nuit du mardi 27 octobre au mercredi 28 octobre 2015, les braqueurs ont encore frappé dans la Commune de Sèmè-Podji. Ils ont opéré au carrefour Ekpè-gare, à moins d’un kilomètre du pont-péage.
Les délinquants ont attaqué un jeune transportant un sac contenant près de 1000 téléphones portables évalués à près de 1O millions de francs Cfa. Malgré les cris de détresse de ce dernier, ils ont réussi à le déposséder de ses biens, tout en tirant des balles en air pour intimider les populations. Selon les témoins, la victime travaille dans la boutique de vente de portables du carrefour Ekpè-gare, en allant vers le Centre national de sécurité routière (Cnsr). Souvent, après une longue journée de dur labeur, il doit vider la boutique et amener les portables au domicile de son patron à Sèkandji dans l’arrondissement d’Agblangandan.
Il le faisait tous les jours sans savoir qu’il était dans l’œil de cyclone des braqueurs qui l’ont dépossédé de ses biens. Alertées, la gendarmerie de recherche de Sèmè-Podji, la police anti-criminelle d’Agblangandan et la brigade de gendarmerie d’Ekpè sont à pied d’œuvre pour connaître les tenants et aboutissants de ce braquage. Mais, toutes leurs investigations menées jusque-là pour les retrouver sont vaines. Ce malheureux événement suscite des remous dans la localité.
Selon les populations, les bandits profitent de l’obscurité à cause du non fonctionnement des lampadaires pour opérer sur cette voie. Les autorités, à divers niveaux, sont invitées à éclairer la voie inter-Etat Cotonou-Sèmè-Podji-Porto-Novo. De la même manière, on soutient que l’insuffisance des forces de l’ordre sur ce tronçon encourage les hors-la-loi à opérer dans la zone. C’est dire que la lutte contre l’insécurité reste l’un des défis à relever par les autorités de Sèmè-Podji.