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Rencontre de partis progressistes de l’Afrique de l’Ouest : Emmanuel Golou et les siens engagés pour une région solidaire et unie
Publié le lundi 2 novembre 2015  |  La Nouvelle Expression
Rencontre
© aCotonou.com par CODIAS
Rencontre régionale des partis progressistes de la CEDEAO
Cotonou, 31 octobre 2015.Le parti social-démocrate du Bénin organise ce matin à Azalai Hotel de Cotonou une rencontre régionale des partis progressistes de la CEDEAO sur le thème : `` les crises politiques et sécuritaire en Afrique de l`Ouest vers une conscience collective des progressistes".




Mettre en place un regroupement régional pour la sécurité et la paix en vue du renforcement du système démocratique basé sur une idéologie exemplaire. C'est l'exercice auquel se sont adonnés les partis progressistes venus de treize pays de l'Afrique de l'Ouest sur invitation de leur camarade du Parti social démocrate (PSD) du Bénin, Emmanuel Golou, président du comité Afrique de l'Internationale socialiste. C'était le samedi 31 octobre 2015 à Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou.





« Il s'agit de refonder idéologiquement nos partis politiques afin de refonder idéologiquement nos Etats », a souligné le secrétaire général du Parti social démocrate (PSD) du Bénin, Achille Massougbodji et secrétaire exécutif de la rencontre lors de son mot introductif. Des propos clairs pour signifier l'une des visions des partis progressistes pour une Afrique unie et solidaire, une Afrique qui retrouve sa foi dans l'avenir et renoue avec le développement humain durable. Avec pour thème « Les crises politiques et sécuritaires en Afrique de l'ouest : vers une conscience collective des progressistes », ces assises ont réuni différentes délégations venues de 11 pays et représentant 23 partis politiques progressistes.

Il s'agit, par cette rencontre régionale, de poser, au-delà des mécanismes intergouvernementaux et de l'apport des ONGs, les fondations d'une conscience des élites politiques sur la nécessité de la construction de la paix en Afrique. Dans ce cadre, deux principales communications ayant respectivement pour thèmes « La nécessité d'un cadre permanent de concertation des partis progressistes de l'Afrique de l'ouest » et « Rôle et implication des partis progressistes dans la construction et la préservation de la paix en Afrique de l'ouest », ont servi de prétexte aux échanges et débats. En effet, tout au long de la journée de ce samedi, les participants à la rencontre ont examiné les raisons des crises sociopolitiques qui minent chacun des pays représentés à savoir : confiscation du pouvoir d'Etat, violation des valeurs démocratiques, injustice, pauvreté et insécurité grandissante. Convenant de la nécessité de ne pas rester les bras croisés, ils ont, à travers la signature d'une résolution, institué le cadre permanent de concertation des partis progressistes ouest-africains et défini un projet d'agenda pour son opérationnalisation.





Afrique : diagnostic, enjeux et défis





« Les socialistes ne peuvent pas croiser les bras devant les inégalités croissantes et la pauvreté plus élevée dans le monde », a souligné Emmanuel Golou dans son discours d'ouverture des travaux. Pour lui, il s'agit, à travers la rencontre de Cotonou, d'influencer significativement les événements qui ont cours dans la sous-région ouest-africaine sur la base des valeurs auxquelles se réclament les partis progressistes que sont la liberté, l'égalité, la justice sociale et la solidarité. « Le droit à l'eau potable et à l'électricité, le droit à deux repas de qualité par jour, le droit à l'éducation fondamentale, le droit à la formation, le droit au travail et à l'emploi, le droit à des revenus décents doivent devenir des droits pour tous », a poursuivi le président de l'Internationale socialiste et candidat à la présidentielle 2016 au Bénin. Face aux nombreux défis sur le continent africain et dans la sous-région, dont notamment celui de la lutte pour l'enracinement de la paix et de la démocratie, Emmanuel Golou appelle au « refus de la fatalité, de la misère, de l'injustice, de l'oppression, des intégrismes de tous ordres ».



Selon lui, c'est aujourd'hui plus que jamais le temps de l'action. « Pour transformer l'Afrique, nous aurons certes besoin encore et encore de réflexions, mais les partis progressistes (au pouvoir ou non) doivent passer à l'action transformatrice ». Et l'une des principales solutions que propose l'homme d'Etat, c'est de renforcer la formation au sein des partis afin d'inculquer aux militants une saine idée de la politique, du militantisme, de l'intérêt général, du respect du bien public, de l'amour de la patrie et du sens de la solidarité. Ceci pour que disparaisse la priorité malsaine accordée à l'argent qui occupe toutes les places, bouscule toutes les vérités et met quotidiennement notre conscience à l'épreuve. « L'Afrique des producteurs agricoles, du jeune chômeur, de la femme réduite à la bête de somme, doit devenir la priorité des politiques africaines, concrètement, dans les faits.», estime sincèrement le président Emmanuel Golou. Pour lui, « C'est le moment ! C'est le temps de l'action ».





Déclaration et résolutions



Sur les crises sécuritaires dans la bande sahélo-saharienne, la rencontre invite la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour mettre hors d’état de nuire les groupes armés. Sur les crises sociopolitiques en cours au Burkina Faso, elle salue le courage du peuple burkinabé et exhorte les parties prenantes d’œuvrer pour le retour à un ordre constitutionnel à travers des élections transparentes et régulières. En ce qui concerne la crise interne que traverse le FPI, la rencontre invite les camarades du FPI à œuvrer pour un rapprochement des positions pour le retour à un FPI uni et fort.

Par ailleurs, la rencontre appelle à une vraie réconciliation entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire. Dans la droite ligne des objectifs de ses assises, la rencontre invite les acteurs politiques du Bénin, du Niger et du Burkina Faso à un esprit de dépassement et à des élections transparentes et régulières.

La rencontre a donc adopté comme résolutionla mise en place d’un cadre permanent de concertation des partis de gauche dénommé « convention ouest-africaine des partis progressistes » pour statuer sur la prévention et la gestion des crises sociopolitiques. Un comité ad ‘hoc chargé de la rédaction de la charte, présidé par le camarade Emmanuel Golou, a été institué. Un secrétariat permanent provisoire composé de tous les pays représentés dont la mission est de coordonner et d’organiser les activités du cadre jusqu’à l’adoption de la charte constitutive et l’installation effective des structures opérationnelles.
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