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Dr Alain Capo Chichi, le Président Directeur général (Pdg) du groupe Cerco |
Le Président Directeur général (Pdg) du groupe Cerco était invité sur la télévision nationale le vendredi dernier. Il a saisi l’occasion pour présenter ses ambitions et actions pour l’emploi des jeunes.
A l’occasion d’un débat sur la télévision nationale, le Docteur Alain Capo-Chichi, Président Directeur général du groupe Cerco a passé au peigne fin la problématique de l’emploi des jeunes au Bénin et en Afrique de l’Ouest. Après un état des lieux du chômage en Afrique, le maitre-assistant des universités du Cames a défini les approches de solutions pour juguler la crise de l’emploi. A l’en croire, sur 30 mille diplômés qui sortent des universités béninoises chaque année, seulement deux mille sont absorbés par le marché de l’emploi. Face à cette surproduction de potentiels chômeurs, le Président du groupe Cerco propose aux autorités étatiques la création d’un espace où le statut de chômeur se déclare, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. A l’en croire, une telle initiative permettra aux gouvernants d’orienter convenablement leur politique de création d’emploi. Selon le Dr Alain Capo Chichi, l’emploi, c’est le besoin qui le crée. Il faut alors préparer les jeunes à pouvoir observer leur environnement et à dégager les besoins auxquels il faut trouver des réponses par la création des entreprises.
Interrogé sur la responsabilité des écoles qui forment en masse les diplômés, la réponse du président du groupe Cerco est toute simple : « L’école doit adapter les propositions d’offres de formation aux attentes du marché de l’emploi. Les écoles doivent donc s’interroger sur ce que deviennent leurs diplômés », a-t-il expliqué. Pour lui, les écoles doivent s’adapter à l’évolution des besoins de l’entreprise car, c’est le marché qui doit guider le comportement de l’enseignant en classe.
Concernant l’innovation, l’invité de la télévision nationale a exhorté les jeunes à identifier les pôles porteurs tels que l’industrie, le numérique… Pour lui, l’Etat doit créer un cadre pour encourager et mettre en valeur le génie créateur des jeunes béninois. A cet effet, le groupe Cerco a très tôt compris cet enjeu qu’il propose trois espaces fondamentaux pour faciliter l’insertion de ses diplômés : une Ecole pour la préparation à l’employabilité des jeunes, une usine pour offrir une possibilité de la rupture dans la tête de l’étudiant et un Incubateur pour accompagner l’étudiant dans la créativité. Pour le Dr Alain Capo-Chichi, le modèle Cerco porte déjà ses fruits. Une vingtaine de produits tels que des téléviseurs connectés, des tablettes, des panneaux solaires, des rallonges et autres équipements seront mis sur le marché en début de l’an 2016.
Isac A. YAÏ
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