Outiller les chercheurs sur l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (Tic) dans les recherches agricoles. Tel est l’objectif de la formation qui se tient depuis le lundi dernier à l’Institut international de l’agriculture tropicale (Iita). Initiée par Africa Rice avec le soutien de la Banque africaine de développement (Bad), cette formation réunit des chercheurs venus de onze pays anglophones membres du réseau AfricaRice. « Cet atelier vise à former les chercheurs à la collecte automatique des données. Ils pourront désormais entrer directement les données en utilisant une tablette. Ce qui veut dire qu’on n’a plus besoin d’aller sur le terrain avec beaucoup de papiers pour collecter les informations. Désormais, tout est automatisé et cela facilite l’utilisation de ces données », a expliqué Docteur Afiavi Rita Agboh-Nameshie, Chef service de la station AfricaRice Cotonou/ Bénin. A l’en croire, l’utilisation des nouvelles technologies dans les recherches agricoles permettra d’aller plus vite, d’économiser les ressources et d’éviter certaines erreurs. « La science évolue. Le domaine d’évaluation d’impacts évolue aussi parce que les gens demandent de plus en plus les résultats, ce qui n’était pas le cas par le passé. Avant de financer un projet aujourd’hui, le bailleur exige le résultat des travaux exécutés dans le passé et à qui profitera les recherches à faire. C’est tout cela qui nous amène à évoluer avec de nouveaux outils pour pouvoir atteindre ces résultats », a précisé Aminou Arouna, Economiste de l’évaluation d’impact à AfricaRice. Cet atelier permettra alors aux chercheurs de faire des publications scientifiques à partir des résultats des recherches afin de permettre aux décideurs politiques de prendre des décisions utiles pour le développement de l’agriculture en Afrique.
La rédaction