Le Préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau en tête d’une forte délégation composée de Directeurs départementaux et des différents Chefs services de la Préfecture, s’est rendu ce mardi, dans le cadre de sa tournée statutaire annuelle dans les communes de Kétou, Adja-Ouèrè, Bonou et Adjohoun où il est allé s’enquérir du fonctionnement de ces collectivités locales, du conseil communal et des problèmes éventuels auxquels ils sont confrontés au quotidien dans l’accomplissement de leur mission.
Au terme des articles 151 et 152 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin, l’autorité de tutelle effectue au moins une fois par an une visite des différentes communes sous tutelle. Cette visite permet au Préfet, dépositaire du pourvoir d’Etat de s’informer du bon fonctionnement des instances communales.
A chaque étape de son périple, Kétou, Adja-Ouèrè, Bonou et Adjohoun, l’autorité préfectorale a insisté sur la nécessité de cohésion au sein du conseil communal, la bonne gestion des ressources humaines, le doigté dans le processus de passation des marchés publics et dans la gestion des affaires domaniales; la sécurité, la transhumance bovine, l’éducation des plus jeunes et l’obligation de tout faire pour un bon déroulement de l’élection présidentielle de février prochain. “Il est utile de se débarrasser du costume politique dès que l’on entre au conseil communal. La seule chose qui doit compter est le développement. J’émets le grand souhait d’une bonne gestion des ressources humaines, les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Le contraire vous causera des problèmes. Pour l’éviter il faut donc se débarrasser de toute complaisance. Les populations qui vous ont élus vous observent et attendent de vous juger “ a, entre autre déclaré Moukaram BADAROU à cet effet.
Faisant suite aux diverses préoccupations des Maires et de la population, le Préfet a rassuré de la disponibilité de son institution à rester à leurs cotés et aux cotés des communes pour aider à relever les défis permanents du développement. Il n’a pas manqué d’exhorter ces différents élus locaux à travailler à mobiliser leurs ressources propres. Les fonds FAdeC a-t-il aussi insisté, ne doivent pas servir de prétexte pour s’enliser dans une passivité qui à coup sûr impactera négativement le développement. Moukaram BADAROU a en outre plaidé pour une année scolaire véritablement apaisée.