Le zoukeur béninois, Richard Flash, de son vrai nom Richard Kakpo, sort en décembre prochain un nouvel album titré ‟No format”. L’artiste l’a fait savoir à travers une conférence de presse tenue ce lundi 02 novembre 2015 à la salle de conférence de l’Hôtel Sossa à Cotonou. En effet, ‟No format” est un album projet de huit(8) titres, composé de tous les rythmes et réalisé en trois ans. «J’ai touché presque à tous les rythmes sur cet album-là, alors que tout le monde me connaît en tant que zoukeur», a fait savoir Richard Flash. Ainsi, un clip nommé ‟zéro”, un titre extrait de l’album, a été lancé sur les chaînes de télévision . De même, le clip ‟Davè”, l’un des titres de l’album, fait déjà le tour des chaînes de télévision, pour annoncer la couleur de l’album. Selon Richard Flash, c’est un projet réalisé juste pour son propre plaisir. «Chaque fois j’ai des inspirations qui n’ont rien à voir avec le zouk. Alors je me suis dit à un moment donné qu’il fallait pas que je me bloque dans le zouk en gardant ces inspirations-là, que parfois je donne à d’autres personnes», va-t-il lâcher. A l’entendre, l’artiste n’a pas besoin de se fermer dans un rythme, alors qu’il peut toucher à tous les autres rythmes car la musique est universelle. Pour lui, «le rôle d’un artiste est de faire vivre les langues de sa nation».
Au sujet du Fonds d’aide à la culture (Fac)
A lire ses prétentions, le Fac rend les artistes paresseux. «La musique béninoise avait pris une évolution, un essor fantastique, et tout le monde travaillait. Et du coup quand on a commencé par voter trois (3) milliards pour la culture béninoise, j’ai l’impression qu’on est parti encore en arrière de quelques années», va-t-il marteler. A l’en croire, en musique aujourd’hui, le Bénin est en arrière sur toutes les nations. Aussi, le Fac serait perçu par les mêmes personnes chaque année, d’où un clan. De ce fait, «les promoteurs ne font pas leur boulot, puisqu’ils n’ont plus de marché, car l’Etat fait déjà leur boulot». Il a par ailleurs souligné qu’il faut vendre la culture béninoise à l’extérieur, car «la culture est la vitrine d’un pays». «Cet album est pour offrir une galette de fête de fin d’année à tous les béninois»va-t-il conclure.
Sabine KIKPADE (Stag)