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Prise de fonction au Parlement : Une question de légitimité pour Goutolou Célestin
Publié le mardi 24 septembre 2013   |  la tribune de la capitale




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Monsieur Goutolou Célestin, suppléant du député Aké Natondé, Sinkpota Mensah Evariste suppléant de madame Françoise Assogba et Christophe Houssou suppléant du député Isidore Gnonlonfoun ont été appelés à entrer dans leur fonction de député ce lundi 23 septembre 2013 conformément à l’article 13.1 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Des trois nouveaux députés, le cas de Goutolou Célestin, suppléant du député Aké Natondé mérite qu’on s’y penche et pour cause !

Le mandat d’un député reste un mandat national conformément à l’article 80 de la Constitution, mais il n’en demeure pas moins que le député doit d’abord son élection aux suffrages d’une circonscription électorale. Et, pour le cas d’espèce de la 24ème circonscription électorale en ce qui concerne le suppléant du tout nouveau ministre des travaux publics et des transports, Célestin Goutolou peut bien se bomber le torse d’être bien assis dans son nouveau fauteuil de député. Les résultats des dernières élections législatives, celles d’avril 2011 ont montré en effet que sur les 28000 suffrages qui ont permis l’élection des deux députés FCBE de la 24ème circonscription en 2011, Célestin Goutolou a contribué à la mobilisation de l’électorat des trois communes du plateau d’Agonlin avec 5094 issus de Covè la commune fief de titulaire Aké Natondé qu’il remplace désormais à l’assemblée nationale, 5500 de la commune de Zagnanado

et 7974 de la commune de Ouinhi dont il est originaire
C’est donc en toute légitimité que le désormais député de la 24ème circonscription siège au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Toujours à l’avant-garde Elu du conseil communal de Ouinhi dont il était jusque-là le premier adjoint, Célestin Goutolou était par ailleurs également à l’avant-garde de la préservation des intérêts de ses électeurs. Ainsi quand au bout de plus de deux ans d’exercice le maire en poste avait fini par montrer ses limites c’est encore, lui qui en mobilisant les élus de la majorité présidentielle de la commune est resté à l’avant-garde de la bataille pour faire changer les choses. Au nombre des griefs qui avaient fini par décider le premier adjoint à demander le départ du maire, l’on pouvait citer le non enregistrement de janvier 2011 à Novembre 2011 des naissances dans la communes de Ouinhi faute du paraphe par le maire au tribunal de première instance d’Abomey des quatre registres d’états civils de la commune pour permettre l’enregistrement des naissances et donc la délivrance des actes de naissance. L’opération exigée par le nouveau code des personnes en vigueur et qui ne coute que 2500 francs CFA par registre n’avait pas été faite jusqu’à la date du dépôt de la motion de défiance des élus de la majorité présidentielle conduite par Céléstin Goutolou en novembre 2011. Le maire n’avait pu sauver son siège à l’époque que grâce à un ralliement à l’actuel ministre des travaux publics et des transports et président du CDS-Finagnon, Aké Natondé.

L’autre acteur de la victoire des Fcbe et donc de l’entrée en fonction de Célestin Goutolou est Lambert Koty. Et c’est le lieu de rendre hommage à ce dernier, ancien chargé de mission, conseiller spécial et directeur de cabinet du président Boni Yayi. Il avait, rappelons-le, eu la mission de remobiliser les forces politiques du plateau d’Agonlin alors dispersées et divisées. Cette remobilisation consacrée par un géant meeting ayant rassemblé à Ouinhi, toutes les forces politique de la majorité présidentielle et rendue possible grâce au soutien des personnalités telles que Gandaho Pascal, Honorine Attikpa… à la veille du scrutin de 2011 a permis les résultats obtenus d’abord pour la réélection au premier tour du Dr Boni Yayi mais également ceux de la liste FCBE de la 24ème circonscription électorale. Célestin Goutolou tout nouveau député de la 6ème Législature est, on le voit, le fruit d’une longue lutte politique.

Francis .Z OKOYA
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