Avec la CENA, les domaines d'appui identifiés
La Commission électorale nationale autonome (CENA) a reçu, hier mercredi 4 novembre, la visite d’une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle de février prochain. Conduite par le délégué général aux élections Siaka Sangaré, cette mission est allée faire l’état des lieux des préparatifs et identifier les différents domaines dans lesquels l’organisation peut apporter son appui.
Après la Cour constitutionnelle, c’est la Commission électorale nationale autonome (CENA) qui a accueilli hier la délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle. «C’est en réponse à sa mission et à la demande du chef de l’Etat, que l’OIF a dépêché cette délégation pour rencontrer les institutions intervenant dans le processus électoral», a déclaré le chef de mission, le général Siaka Sangaré. «La délégation a pour mission de faire l’état des lieux des préparatifs et d’identifier les différents domaines dans lesquels l’OIF peut apporter son appui en l’occurrence dans le processus d'actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (LEPI)», renseigne-t-il.
Pour l’atteinte de ces objectifs de taille, c’est une délégation composée de trois experts en questions électorales que l’OIF a envoyée. Le chef de mission, le général malien Siaka Sangaré est le président du Réseau des structures électorales de l’Afrique de l’Ouest et le président du Réseau des compétences électorales francophones. Il est accompagné d’un Sénégalais expert en biométrie électorale, un des géniteurs techniques de la LEPI et d’un haut fonctionnaire camerounais spécialisé en sécurité électorale.
Le président de la CENA, Emmanuel Tiando, a salué la coopération de qualité qui existe entre l’OIF et la CENA avant de demander à la délégation de transmettre ses reconnaissances à l'organisation pour son appui à la "jeune institution" appelée à être une cheville ouvrière dans l’organisation des élections.
Les deux institutions ont alors échangé sur les difficultés rencontrées ou celles qui s’annoncent aux fins de trouver des so lutions efficientes. Entre autres points abordés, le suivi optimal du processus électoral, la limitation des risques de fraude et le traitement rapide et efficace des résultats post-électoraux?
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