Depuis que sa candidature est annoncée, et semble prendre davantage corps, nombreux sont ceux qui en nourrissent de grands intérêts. L’opérateur économique Sébastien Ajavon pourra-t-il aujourd’hui y renoncer ? Ce sera en tout cas, la grosse surprise chez tous ceux qui pensent que l’avènement de cet influent homme d’affaires dans la troupe des candidats à la présidentielle 2016 n’est plus à l’étape de rumeur. Si un autre opérateur économique est également partant, beaucoup de voix s’élèvent déjà pour accorder plus de crédit à la candidature de Sébastien Ajavon, la qualifiant de « bienheureuse et opportune pour le Bénin ». Au nombre des raisons évoquées, les uns se réjouissent de sa neutralité dans le milieu politique béninois dont la notoriété est plus que jamais entamée. Pour ceux-ci, l’homme d’affaires, de ce fait, pourrait réussir à fédérer le soutien de toutes les tendances politiques actuelles ainsi que celui des forces sociales, organisations non gouvernementales, syndicats, associations de femmes et de jeunes, communautés religieuses et traditionnelles, etc. D’autres encore apprécient sa candidature simplement pour le fait que ce visionnaire bon teint est « tout neuf » dans le système de gestion des affaires de l’Etat, et n’est lié à aucune affaire ou scandale d’Etat. Il y a également ceux qui admirent fondamentalement sa foi religieuse, lui, ce pieu chrétien catholique, très côté au sein du clergé béninois.
Bref, Sébastien Ajavon semble faire, de mieux en mieux, l’unanimité autour de sa candidature au sein de l’opinion publique nationale et internationale, au point de susciter déjà la panique dans les rangs des nombreux autres présidentiables. La seule question qui demeure est de savoir quand ce fils de Grand Popo va officiellement prendre la décision tant attendue par ses partisans et fans dont le nombre s’agrandit au fur et à mesure que se rapproche la date fatidique du 28 février 2016, où se tiendra le premier tour du scrutin. Pour beaucoup, en tout cas, tout semble prêt pour vivre bientôt cet évènement.
Wandji A.