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Négociations politiques pour la présidentielle : L’inévitable conciliabule entre Yayi et Gbian
Publié le lundi 9 novembre 2015  |  Fraternité
Robert
© Autre presse par DR
Robert Gbian, l’ancien général d’Armée




Qu’ont-ils bien pu se dire, Robert Gbian et Boni Yayi, aux détours de l’audience du vendredi dernier au palais de la Marina ? Difficile de se prononcer. Il serait anodin que dans le contexte actuel, les deux figures politiques de proue du septentrion n’aient pas effleuré l’épineuse question de soutien politique. Trois options sont à prendre au sérieux dans ce cas.
La première option est que Boni Yayi pourrait être sollicité pour être le parrain discret de Gbian. Avec jusqu’à nouvel ordre, quatre députés et quatre mairies, le Général de la troupe « Alliance Soleil » est certainement convaincu qu’il lui faudra la bénédiction de Boni Yayi pour pousser plus loin ses ambitions dans le septentrion. D’où la nécessité de rentrer en négociation pour solliciter l’aide du patron des cauris pour un probable accord politique. L’euphorie GGR qui aura conduit à une guerre ouverte entre les deux hommes ne sera donc que de courte durée.
Aussi, une intrusion de Robert Gbian sur la liste des dauphins de Boni Yayi n’est-elle pas exclue. Dans les calculs complexes de Boni Yayi pour résoudre l’équation de la candidature unique, consensuelle et appropriée pour la mouvance présidentielle, l’inconnue GGR n’est donc pas à négliger. L’ancien intendant fait Général par le Chef de l’Etat a tous les atouts pour mériter la confiance de son « géniteur ». Et même ses affinités avec certains ténors du Sud et du Centre jouent bien en sa faveur.
A défaut d’une bénédiction, Robert Gbian pourra saisir la dernière et précieuse option : l’allégeance au 2e tour. Celle-ci est plus facile parce qu’elle laisse le temps à chacune des parties de travailler à s’imposer ou à imposer son candidat selon le cas. Ainsi, Gbian pourrait se conduire, au premier tour, en parfait ‘’élément perturbateur’’ contre Abdoulaye Bio Tchané et les autres candidats qui ne se retrouveraient pas dans le choix de Boni Yayi. Ceci devra permettre à Lionel Zinsou, Francois Abiola de se démerder contre Patrice Talon, Ajavon, Pascal Koupaki et la dizaine de candidats qui pourraient s’aligner dans le starting-block de la présidentielle de 2016.
Fulbert ADJIMEHOSSOU (Coll.)
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