141 voix contre 14 et 8 pour ses concurrents. Tel est le score qui a consacré le choix de l’honorable Atao Hinnouho comme porte étendard de son parti Resoatao, à la présidentielle de 2016. C’était le samedi dernier à l’occasion des primaires organisés au siège du parti au quartier Tanto à Cotonou.
‘’ Nous nous sommes engagés à marquer notre présence au cours de cette élection présidentielle. Car, le rôle d’un parti est de conquérir et de gérer le pouvoir politique. Et notre parti est cité comme un grand parti aux côtés des 11 partis et alliances présents à l’Assemblée nationale’’, a déclaré à l’ouverture des travaux, le président du comité d’organisation, Hyacinthe Togni. Pour ce conclave consacré à la désignation du candidat du parti à la présidentielle, 141 délégués sur les 200 attendus sur toute l’étendue du territoire national, ont exprimé leurs suffrages au cours d’un vote au scrutin direct. Après l’installation de la Commission chargée de l’organisation des primaires, les trois candidats en lice à savoir, Eliane Saïzonou, Félix Tohoyessou et Atao Hinnouho ont tenté de convaincre, une fois encore, les militants sur la pertinence de leur profil. Les délégués vont ensuite procéder au choix de leur candidat. Au terme du scrutin, c’est l’honorable Atao Hinnouho qui a obtenu la majorité des suffrages exprimés. Soit 141 voix contre 14 et 8 respectivement pour Saïzonou Eliane et Félix Tohoyessou. ‘’Votre espoir ne sera pas déçu. Nous puiserons en nous les ressources nécessaires pour combler vos légitimes attentes. C’est vrai que depuis 1990, c’est la première fois qu’un candidat se présente à la présidentielle à 40 ans, mais ce n’est pas pour faire de la figuration. Je veux vous rassurer de ce que je m’y suis préparé. La cérémonie d’investiture que nous organiserons me permettra de lever le voile sur mon projet de société. Vous venez de démontrer que notre parti est une école de démocratie’’, a déclaré le candidat qui a obtenu la bénédiction des militants pour défendre les couleurs de leur parti à la présidentielle de 2016.
Arnaud DOUMANHOUN