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Candidature des opérateurs économiques pour la présidentielle de 2016 : Echec consommé de la classe politique
Publié le mardi 10 novembre 2015  |  La Presse du Jour
Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon et Sébastien Ajavon




On est à moins de quatre mois de la présidentielle de février 2016. Malgré tout ce qu’on observe sur le terrain au titre de la pré-campagne, on est totalement dans l’incertitude par rapport au vainqueur. Malgré toutes les tentatives pour que les politiques reprennent la main, on a senti que ce sont les deux opérateurs économiques, à savoir Patrice Talon et Sébastien Ajavon, qui continuent de se faire remarquer. Ce qui constitue un échec de la classe politique nationale.


Les ponts sont vraiment rompus entre notre classe politique et les opérateurs économiques qui, autrefois étaient faiseurs de rois. Aujourd’hui, on peut l’affirmer sans risque de se tromper parce qu’il y a eu plusieurs tentatives en sourdine pour que les acteurs de chaque secteur reste dans leur domaine. Aujourd’hui, on peut affirmer que toutes les tentatives ont été vaines à ce sujet. Ce qui se passe est une exception à la règle depuis la Conférence nationale des forces vives. Cette règle, c’est que ce sont les pouvoirs économiques qui ont entretenu et financé les politiques. Aujourd’hui, c’est l’effet contraire qui est en train de se produire. Le pouvoir économique veut s’accaparer du pouvoir politique. Et ce n’est pas innocent ! Les dernières tentatives ont permis de comprendre les dessous. En effet, le premier grief qui est fait aux politiques, c’est que beaucoup se sont servi sans penser à la création d’un environnement sécuritaire pour les pouvoirs économiques. Depuis la conférence nationale jusqu’à aujourd’hui, c’est des dizaines de milliards que les pouvoirs économiques ont mis au service des politiques pour la création d’un environnement sécuritaire pour les affaires. Ces fonds ont été «dilapidés». Le parlement par exemple a accumulé sans jamais les examiner des projets et propositions de lois pouvant garantir un environnement sain aux affaires. Le deuxième grief, c’est que les politiques constituent aujourd’hui pour les opérateurs économiques des gouffres financiers. On n’y met de l’argent mais rien de concret n’en sort. Si bien qu’au finish, la confiance a déserté le forum. Voilà les deux principales raisons qui font que ceux qui ne devraient pas prendre le pouvoir politique cherchent à le faire. Il y a lieu pour les politiques de faire leur propre examen de conscience. Parce qu’en réalité, de plus en plus, on a l’impression que ces politiques sont devenus des ouvriers de l’escroquerie, ce qui n’honore pas notre démocratie. Il reste à corriger cette mauvaise image.


Grégoire Amangbégnon
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