Dans le cadre du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018, les Ecureuils du Bénin rencontrent les Etalons du Burkina Faso demain jeudi, au stade de l’Amitié de Kouhounou, à Cotonou. En attendant le match retour prévu pour le 17 novembre prochain, le Bénin peut jouer sa chance et maintenir sa présence dans la suite de la compétition.
Beaucoup de joueurs évoluant à l’extérieur sont appelés pour renforcer l’effectif engagé dans ce jeu. En dehors de Jordan Adéoti dont on déplore l’absence, à cause de ses douleurs lombaires, le reste sera de la partie, surtout le trio de rêve : Stéphane Sessegnon qui a retrouvé sa place de titulaire à West Bron Albion, Rudy Gestede et Frédéric Gounongbé. L’entraineur Oumar Tchomogo et ses protégés se préparent depuis lundi dernier, afin de donner la joie au public sportif à l’issue des explications du jeudi.
Tous les moyens sont déployés pour accompagner le onze national à la victoire. Les organisateurs sont en train de prendre toutes les dispositions, surtout en matière sécuritaire pour éviter aux milliers de spectateurs et autres supporters qui feront le déplacement du Stade de l’Amitié, le malheureux événement du 06 septembre 2015.
Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs, M. Idrissou Safiou AFFO ensemble avec ses collaborateurs, a pris les dispositions idoines pour mettre nos athlètes en confiance et rassurer le public sportif et tout le peuple déterminé à renouer avec sa discipline préférée.
Et la tempête jaune ?
Ce fut la trouvaille de l’ex président de la Fédération béninoise de Football, El Hadj Anjorin Moucharaf, qui a consisté à sonner la mobilisation générale autour de l’équipe nationale de football, en vue de son ascension dans l’arène des grandes nations de cette discipline. L’expérience avait porté, et les Ecureuils avaient participé à la phase finale de la CAN. L’osmose suscitée fut un substrat spirituel qui a accompagné les joueurs, une base morale qui servait de contrat avec le peuple.
Aujourd’hui plus qu’hier, la situation actuelle dans laquelle se trouve notre football nécessite cette grande mobilisation pour créer la surprise. Il est vrai, en l’absence d’un championnat régulier, on pourrait penser à une décadence et une contre performance du Bénin au front. Mais l’exemple des U17 contre le Mali, lequel pays est finaliste de la coupe de la catégorie cette année, doit édifier sur le chemin de la conquête de titres divers par notre pays. En effet, le Bénin avait battu cette même équipe aujourd’hui finaliste, n’eut été la sanction qui a frappé les cadets.
Partant de ce constat, nous pouvons croire à d’autres possibilités d’ascension pour notre pays engagé sur le front de la Coupe du monde, phase de la Russie en 2018 dont le deuxième tour des éliminatoires se joue en aller-retour actuellement avec le Burkina qui n’est nullement un foudre de guerre. L’influence à l’avantage des Ecureuils peut se jouer à la qualité de la mobilisation autour d’eux. C’est pourquoi tout le public sportif, surtout cotonois, devra se rendre massivement au stade ce jeudi, pour porter le Onze national au pinacle. L’effet de « la tempête jaune » doit être réédité pour l’exploit de ce jeudi face aux Etalons en baisse de forme ces derniers temps. Les dispositions sont en train d’être prises par le Gouvernement, pour consacrer cette victoire ; il s’agit déjà de cette décision probable de faire de la journée du jeudi du match pour tous les agents publics en activité à Cotonou, une journée continue, qui permettra à ces milliers de supporteurs d’aller pousser notre équipe à la victoire. Oui, nous le pouvons si nous en décidons ainsi !
Félix MAHOUGNON