Ouvert à toutes les forces politiques partageant ses idéaux, le Mouvement pour l’Union Républicaine (Mur-Hanfani) a été porté sur les fonts baptismaux, le samedi 31 octobre 2015, au foyer Abdoulaye Issa de Natitingou. El Hadj Abdel Salim Mègninou en est le président.
Et, pour la circonstance, outre la population massivement rassemblée, il était soutenu de personnalités diverses, dont les députés Nassirou Arifari Bako, Karim Chabi Sika et du ministre Thomas Yombo, chargé des relations avec les institutions.
Considéré comme un mur aux fondations solides en dépit de la géomorphologie accidentée du microcosme politique béninois, le Mur-Hanfani se dresse désormais comme un parti où les idéaux républicains doivent être conservés pour poursuivre la construction d’un Bénin uni et prospère. C’est comme cela il faut comprendre l’initiative de El Hadj Abdel Salim Mègninou qui, en créant ce mouvement politique dans le Septentrion, s’est rassuré de ce que le Mur-Hanfani est né pour rallier durablement beaucoup d’amis politiques du nord au sud, et de l’est à l’ouest. Pour lui, il est indéniable que c’est ensemble qu’on peut construire de belles choses, qu’on peut sauvegarder les piliers et fondamentaux de la République et partant, restaurer les valeurs qui sont fondamentales pour une bonne alternance. El Hadj Abdel Salim Mègninou croit dur comme fer qu’avec la vision qui est celle du Mur-Hanfani, finis l’individualisme, le régionalisme, les querelles fratricides et l’ethnocentrisme qui ont toujours constitué un frein au développement de la nation. « Le seul sanctuaire qu’il nous faut sacraliser au Bénin, c’est la paix, l’unité nationale et le développement », a souligné le président du Mur-Hanfani, avant d’ajouter que c’est un mouvement politique créé pour un développement équilibré du Bénin, la régionalisation du développement et non le régionalisme.
Un choix sérieux pour 2016
En même temps qu’il était porté sur les fonts baptismaux, le Mur-Hanfani détenait déjà les caractéristiques de celui qu’il croit garder les traits dans la mouvance présidentielle dont il se réclame. En un mot, le profil de celui derrière qui ses militants vont s’aligner pour la présidentielle de 2016 est clair : le candidat doit être vertueux au point où on ne doit jamais remettre en cause sa parole ; il doit aimer le Bénin et les Béninois plus que tout. Le candidat idéal doit être concentré sur l’objectif du développement global et équilibré du Bénin et disposer des qualités intellectuelles à cet effet. Aussi doit-il avoir la capacité à mettre ensemble les Béninois pour créer la richesse et non capter les opportunités d’enrichissement au détriment du peuple. Enfin, celui-ci doit disposer de la capacité à s’approprier et à renforcer les acquis de ses prédécesseurs. A ce titre, conclut El Hadj Abdel Salim Mègninou, « le Mur-Hanfani recommande fortement à toute la classe béninoise, la création d’un Conseil des anciens présidents, une superstructure qui ne sera pas une institution de plus, mais une véritable source d’inspiration pour les nouveaux présidents.»
Debis Magnidet