Le président de l’Assemblée nationale a démontré toute sa fidélité à la loi face à la pression de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb).
Dans une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale le 05 novembre dernier, la Cstb faisait part de sa volonté d’animer un sit-in à propos de l’étude prochaine du projet de loi portant révision de la loi n°2001-09 du 21 juin 2002 sur la grève. Pour les membres de ce syndicat, la programmation de l’examen dudit projet de loi par la 7ème Législature reste une provocation. Dans une réponse publiée le 09 novembre 2015, le cabinet du président de l’Assemblée nationale a rassuré la Cstb quant aux mesures devant être prises pour lui permettre de tenir la manifestation « dans les meilleures conditions» (Lire la réponse ci-dessous). Seulement, le Directeur dudit cabinet, Falilou Akadiri a rappelé que l’étude prochaine du projet de loi sus évoqué ne provoque en rien les organisations syndicales. « L’énumération exhaustive des dossiers pendants ne préjuge ni de l’effectivité de leur examen au cours de la session ni de l’issue de cet examen qui relève du seul pouvoir législatif des députés», a-t-il écrit. Par ailleurs, il a fait des précisions par rapport à la demande faite au président de l’Assemblée nationale de « descendre dès onze heures trente pour prendre en mains propre la déclaration» de la Cstb. Selon lui, comme l’exigent la pratique et les usages, « la déclaration doit être adressée par écrit au président de l’Assemblée nationale et il la reçoit sans obligation de présence physique». C’est donc une réponse très claire qui confirme l’attachement de la 2ème personnalité de l’Etat à la loi et aux usages liés à sa fonction.