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Sauvegarde des formations politiques classiques: le pari des jeunes du MADEP, PSD, RB, Force clé et PRD
Publié le vendredi 13 novembre 2015 | La Nouvelle Expression
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Actualité nationale
13 Novembre 2015
Sauvegarde des formations politiques classiques: le pari des jeunes du MADEP, PSD, RB, Force clé et PRD
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Sauvegarder les différentes formations politiques classiques. C’est la vision de Maxime Aplogan, un jeune Béninois soucieux de l’avenir de la nation. Pour atteindre son objectif, il a convié hier au Codiam à Cotonou les jeunes militants du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (MADEP), de la Renaissance du Bénin (RB), du Parti du renouveau démocratique (PRD), de Force clé, et du Parti social -démocrate (PSD), pour réfléchir sur la thématique.
Après l’avènement du renouveau démocratique en février 1990, les partis politiques comme le MADEP, la RB, le PRD, Force clé et le PSD ont été présents dans la vie politique du Bénin. Cependant, ils n’ont jamais pu porter un des leurs au pouvoir. Pour inverser la tendance, les jeunes militants de ces formations politiques ont décidé de concilier leurs efforts. D’où le bien-fondé de la rencontre tenue hier au Codiam à Cotonou. Elle a connu la participation d’une délégation des jeunes du MADEP, conduite par Donatien Zannou, de la RB par Claudelle Quenum, du PRD par Gustave Achichoe, du PSD et de Force clé, respectivement conduites par Luc Souradjou Karimou et Jules Batonon. Pour atteindre leur objectif, ils ont voulu s’inspirer des erreurs précédentes. Ainsi, les participants ont en premier lieu énumérer les motifs ayant occasionné l’échec de leur aînés lors des mandatures précédentes. On retiendra, entre autres, l’influence de l’argent s’agissant des populations et le manque d’entente et de cohésion des partis politiques, que ce soit de la mouvance ou de l’opposition.
S’unir pour l’avenir
Attristés par le fait, les jeunes ont décidé, en attendant le son de cloche des aînés, de s’unir pour assurer un avenir radieux aux différents partis politiques. La rencontre, une première du genre, a été initiée par Maxime Aplogan, jeune et citoyen béninois, soucieux de l’avenir de son pays. Elle a permis aux participants de mener des débats d’idées et profonds sur le défi de l’heure : la présidentielle de février 2016. Au terme des échanges, des solutions pour un Bénin paisible ont été communiquées par Claudel Quenum, porte-parole des participants. Entre autres, ces jeunes militants tiennent à s’investir pour préserver l’avenir de chacun des partis politiques, laisser la politique aux politiciens, donner la liberté aux hommes d’affaires de faire leurs affaires en toutes tranquillité, laisser les énarques travailler dans leur cadre institutionnel et préserver partout, en tout lieu et en tout temps, la paix sociale. La rencontre avec les jeunes de ces différentes formations politiques s’est terminée par une note de satisfaction. Les participants entendent poursuivre dans cette logique inclusive et participative pour sauvegarder les héritages légués par les prédécesseurs.
Ghislaine Ahouanmahoué
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