Visite à l’Office nationale d’imprimerie et de presse: Une délégation du HCCT de la Centrafrique s’inspire de l’expérience de «la Nation»
En visite au Bénin depuis le 6 novembre dernier, une délégation du Haut Conseil de la Communication de Transition (HCCT) de la Centrafrique était hier, jeudi 12 novembre, dans les locaux de l’Office national d’Imprimerie et de la Presse (ONIP). Cette visite qui rentre dans le cadre des relations d’échanges a permis à la délégation de vivre l’expérience du quotidien de service public «La Nation».
Pour pouvoir s’inspirer de l’expérience de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) du Bénin afin d’édicter des textes pour mieux préparer les prochaines élections en Centrafrique, une délégation du Haut Conseil de la Communication de Transition (HCCT) dudit pays séjourne depuis quelques jours au Bénin. Accompagnée de la coordonnatrice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication Yvette Lègonou, la délégation composée des hauts conseillers Pauline Gbianza Gueregouendo, Blandin Songuel chargés de la presse publique et privée et des médias en ligne, du rapporteur Françoise Doninguin, a visité hier, jeudi 12 novembre l’Office national d’Imprimerie et de la Presse (ONIP). Guidée par le directeur de l’Imprimerie de l’ONIP, Edmond Zossoungbo et le rédacteur en chef, Bruno Sèwadé, cette délégation a été informée de comment fonctionne le journal de service public «la Nation».
«Sur le plan professionnel, nous avons pu découvrir que le journal de service public «La Nation» est doté de journalistes responsables parce que jusque-là, ils n’ont pas encore eu des démêlés avec le régulateur qui est la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC)», a déclaré le haut conseiller chargé de la presse publique et privée et des médias en ligne en Centrafrique, Blandin Songuel. Selon lui, le journal respecte la déontologie et l’éthique car il est bien outillé pour faire avancer ses activités avec des matériels de pointe que dispose l’Imprimerie. Ce qui fait qu’on se retrouve en face d’une entreprise de presse qui débute depuis la rédaction à l’Imprimerie. Le journal de service public «La Nation» du Bénin, poursuit-il, est très différent de celui de la Centrafrique parce que là-bas, on constate que les organes de presse ne disposent pas assez de moyens et ils n’ont pas de rédacteurs parce que l’appui financier qui devrait venir annuellement de l’Etat n’est pas octroyé à certaine presse. Ce qui pose sérieusement de problèmes en ce sens qu’ils sont fragilisés, si bien qu’ils s’ouvrent au premier venu qui leur propose de l’argent, foulant ainsi aux pieds le respect de l'éthique et de la déontologie de la presse.
Par ailleurs, Blandin Songuel espère partager l’expérience béninoise en matière de médias et surtout de couverture médiatique des élections avec la presse centrafricaine, pour qu’elle s’en imprègne afin de corriger son image dans le but d’amener le pays à une cohésion sociale et surtout pour le bon fonctionnement de sa presse?