Porto-Novo - Le Préfet Moukaram Badarou a bouclé ce jeudi, à la mairie de Porto-Novo, la septième et dernière étape de son périple annuel dans les quatorze collectivités locales des départements de l’Ouémé et du Plateau placées sous son autorité occasion pour lui d'exhorter les maires et leur conseil à faire du développement leur cheval de Bataille.
Cette tournée est une occasion pour le Préfet, dépositaire du pouvoir d’Etat, de s’informer sur le fonctionnement des conseils communaux et municipaux puis des problèmes quotidiens auxquels ils sont confrontés dans l’accomplissement de leur mission.
De Kétou à Porto-Novo en passant par Adja-Ouèrè, Pobè, Ifangni, Sakété, Aguégués, Adjohoun, Avrankou, Akpro-missérété, Adjarra, Bonou, Dangbo et Sèmé-Kpodji, le message du Préfet a été clair.
Moukaram Badarou a surtout plaidé pour la cohésion au sein des conseils communaux et pour le développement.
"Je rêve pour les départements de l’Ouémé-Plateau, de conseils communaux et municipaux débarrassés de toute considération politique où il n’y a de place que pour des actions de développement. Les sessions du conseil communal ne doivent pas être par excellence des arènes de pratiques politiques politiciennes. L’assemblée est l’endroit qui s’y prête à merveille. Ici, seul le développement doit guider vos pas, distingués conseillers. Les populations qui vous ont élus vous regardent et attendent de vous juger…", a entre autres fait savoir Moukaram Badarou à chaque étape de sa tournée.
Pour lui, les fonds Fadec ne doivent pas servir de prétexte pour nourrir des comportements passifs. La mobilisation de ressources, a-t-il expliqué aux nouveaux élus locaux, doit rester une quête permanente du conseil. Aucune initiative, aucun apport, aucune opportunité ne doit être de trop pour booster l’économie locale. Les autres axes des interventions du Préfet ont concerné la bonne gestion des ressources humaines, la rigueur dans le processus de passation des marchés publics et dans la gestion des affaires domaniales, la mise en place de l’agence de développement économique de la région Ouémé-Plateau, la sécurité, la transhumance bovine, l’éducation des plus jeunes, la santé et l’obligation de tout faire pour un bon déroulement de l’élection présidentielle de février prochain.
ABP/MS/DKJ