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Grève du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement |
Les travailleurs de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ont effectué un sit-in sur l’esplanade du palais des gouverneurs à Porto-Novo. Une manière pour eux de protester contre la loi sur l’encadrement du droit de grève, inscrite à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale. Les travailleurs de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) ont effectué un sit-in e jeudi sur l’esplanade de l’Assemblée nationale.
Un mouvement d’humeur qui s’inscrit dans le cadre d’une série de manifestation pour dire halte aux députés qui s’inscrivent dans la logique de mettre entre parenthèse les acquis démocratiques. Le secrétaire général de la CSTB n’est pas allé par quatre chemins pour tirer la sonnette d’alarme en insistant sur l’éminent rôle joué par les travailleurs de tout ordre notamment ceux épris de paix et de justice pour que la page d’une institution législative aux ordres de l’exécutif en particulier son premier chef soit tournée. Outre cela, il y a la programmation de la révision de la loi portant exercice du droit de grève et d’autres lois liberticides sans occulter le laisser aller par rapport à l’impunité des crimes politiques et économiques dans notre pays. Leur logique se fonde sur l’article 31 de la constitution béninoise du 11 décembre 1990 qui reconnaît et garantit le droit de grève et la loi n°2001-09 du 21 Juin 2002 qui a abrogé l’ordonnance du président docteur Emile Derlin Zinsou de référence n°69-14/MFPRAI du 19 Juin 1969 et taxée de scélérate par eux.
Nicaise AZOMAHOU
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