Les hôpitaux publics paralysés à compter du 1er octobre)
Les médecins sont déçus de l’injustice salariale et de la "clochardisation" dont ils font l’objet de la part du gouvernement.
Au cours d’une Assemblée générale d’information tenue hier mardi 24 septembre à la salle de conférence de l’Homel, l’opinion publique a été prise à témoin par rapport aux conséquences des différentes actions à mener pour remettre les pendules à l’heure. Selon le président du Collectif des praticiens hospitaliers (Cph) Joseph Lanwassonou, sur les cinq points contenus dans le protocole d’accord conclut en 2008 avec le gouvernement, seulement deux ont connu une application complète. Les trois autres à savoir la reconversion de la prime de spécialisation en coefficient de revalorisation avec jouissance pendant la retraite, la revalorisation de la prime de logement et l’octroi de la prime d’expertise n’ont pas été satisfaits. Plusieurs arguments comme, la non budgétisation des revendications, les difficultés budgétaires, l’imminence de l’élection présidentielle de 2011 avaient été servis par le Chef de l’Etat pour justifier l’incapacité du gouvernement à apurer ce protocole d’accord a confié le Dr Lanwassonou. Face à ce que les praticiens hospitaliers qualifient d’abus de la patience et de crise de confiance avec le gouvernement, un préavis de grève dans tous les hôpitaux publics a été déposé aux autorités compétentes. Elle prendra effet à compter du 1er octobre 2013 si rien n’est fait. Rappelons que dans les faits, le médecin spécialiste finit sa carrière avec un indice de 1300 alors qu’un enseignant du secondaire est à un point indiciaire de 1550 en fin de carrière.
