Présidentielle du Bénin : un candidat se retire de la course présidentielle

News

Politique

Article

Politique

Publié le jeudi 19 novembre 2015 | Xinhua

© Autre presse par DR
Présidentielle de 2016 : Janvier Yahouédéou annonce sa candidature

COTONOU - Le président du parti "Réveil patriotique", Janvier Yahouédéou, candidat à la présidentielle béninoise de février 2016, a annoncé mercredi à Cotonou, capitale économique béninoise, son retrait de la course présidentielle, en vue de "sauvegarder l'unité nationale du Bénin", a-t-on appris de source officielle.

"Je déclare après consultation de tous les réseaux de béninois qui me soutiennent, d'une frange de ma base, et dans mon élan de sacrifice permanent, de mon égo sur l'autel des intérêts nationaux, que je ne serai plus candidat à l'élection présidentielle de février 2016", a-t-il déclaré.

Dans une déclaration à la presse, M. Yahouédéou a indiqué que sur une population d'environ dix millions d'habitants, plus de 200 partis politiques sont animés et selon les tendances, il y aurait plus de 60 candidats à l'élection présidentielle de février 2016.

"Comment est-il possible de bâtir une nation avec autant de diversité de convictions, de visions, d'approches, de méthodes et même de protagonistes ?", s'est-il demandé, estimant que cette pléthore de candidatures va déchirer encore un peu plus le ciment relationnel entre les filles et fils de la nation béninoise.

"Je m'oppose à cela ; Je ne peux m'associer encore plus longtemps à cette façon de faire la politique et je me désolidarise de tout ce qui pourrait compromettre l'unité nationale à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux", a-t-il affirmé.

Candidat malheureux aux élections présidentielles de mars 2006 et de 2011, M. Yahouédéhou a été l'un des contestataires du projet de révision de la loi fondamentale du Bénin, introduit au Parlement en 2012 par le président Boni Yayi.

Près de cinq millions d'électeurs béninois seront convoqués aux urnes le 28 février 2016, pour le premier tour de l'élection présidentielle, en vue d'élire le successeur de l'actuel chef d'Etat, Boni Yayi, dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel sera achevé le 6 avril 2016.