Le Fonds national pour la promotion de l’entreprenariat et l’emploi des jeunes a procédé à la remise des lettres de notification d’accord de crédit à 1000 femmes bénéficiaires du crédit d’appui à l’entreprenariat féminin (CAEF). C’était au cours d’une cérémonie officielle organisée au Palais des congrès de Cotonou et présidée par le président de la république, Boni Yayi.
Organisée dans une bonne ambiance, cette cérémonie a consacré l’accord officiel du Gouvernement aux bénéficiaires de ce nouveau produit du FNPEEJ. Ainsi, celle qui ont été retenues pour recevoir de l’appui dans leur entreprise n’ont plus de crainte à avoir quant à l’effectivité de la remise de ce crédit. En effet, ayant eu la promesse du ministre chargé de la micro-finance, 1000 femmes pionnières ont reçu les lettres de notification d’accord de crédit dans le cadre du crédit d’appui à l’entreprenariat féminin. Ce qui répond parfaitement à cet adage «chose promise, chose due » emprunté par la ministre Naomi Azaria qui s’est dite très heureuse de la tenue de cette cérémonie. Quant à Christophe Vignigbé, le directeur général du FNPEEJ, il a salué le Gouvernement et surtout son chef, Boni Yayi, qui a, non seulement bien voulu que ces femmes aient accès à ce financement, mais aussi, pris part à la cérémonie. Se réjouissant aussi de la concrétisation du Crédit d’appui à l’entreprenariat féminin (CAEF), le directeur a laissé entendre que «quand les femmes se lancent sur la voie de l’entreprenariat, elles font preuve de beaucoup de vision, de talent, de bravoure et par-dessus tout d’une exceptionnelle volonté non seulement d’entreprendre mais aussi de réussir ». C’est alors qu’il estime que ce produit est une réponse adéquate à l’accompagnement dont elles ont besoin en matière de financement puisque, a-t-il souligné, «nos braves femmes, la plupart très actives, évoluaient cahin-caha dans la production et la transformation de nos produits locaux ». Ce qu’a appuyé le président de la République, Boni Yayi, qui a procédé à l’ouverture officielle de cette cérémonie. Selon lui, les femmes sont les premiers contributeurs de l’économie nationale de par le travail inlassable qu’elles abattent chaque jour. C’est pourquoi, pense-t-il, « pour développer le Bénin, il faut améliorer leurs conditions de vie ». Ce qui passe par la micro-finance, les micro-crédits et maintenant le crédit d’appui à l’entreprenariat féminin que le Gouvernement, à travers ses partenaires, a initié depuis plusieurs années. Ce projet, pour sa phase pilote, est appelé à impacter 1000 femmes avec un montant global de près de 231 millions. « Une somme qui doit être entièrement remboursée», a précisé la ministre Naomi Azaria avant que le président Boni Yayi ne vienne exhorter les bénéficiaires à faire bon usage du crédit qu’il souhaite voir impacter 50 mille femmes dans sa phase active. Et pour cela, il a promis octroyer une somme de 6 milliards pour son exécution.
Le CAEF en question
Il faut préciser que le CAEF est un nouveau produit initié par le FNPEEJ pour répondre à des besoins exprimés par des femmes des villes et campagnes du Bénin de pouvoir disposer de ressources financières, des montants relativement modestes, pour développer des activités dans le secteur de l’artisanat et de la transformation des produits locaux. Ce crédit (500 mille par femme) remboursable par mois avec un taux d’intérêt de 6% est destiné à toutes les jeunes femmes de nationalité béninoise sorties des centres de formation professionnelle ou des centres d’apprentissage, les promotrices de micros et petites entreprises constituées en groupements ayant obtenu le statut de l’entreprenant auprès du guichet unique de formalisation des entreprises (Gufe), constituées en groupes solidaires de 3 à 5 membres et âgée de 18 à 40 ans.
Anselme HOUENOUKPO