L’enseignement de la langue japonaise vient de connaitre une nouvelle dynamique à travers le projet d’extension de salles de classes à l’école « Takeshi Nihongo Gakkou ». Son excellence l’ambassadeur du Japon au Bénin, Daini Tsukahara, a procédé à la signature de contrat de don du projet avec la Fondation Ifè de son homologue du Bénin au Japon, l’ambassadeur Rufin Zomahoun. C’était hier, mercredi 18 novembre 2015 au siège de cette fondation.
Instruit en 2003 par la Fondation Ifè, l’apprentissage de la langue japonaise est devenu une réalité au Bénin. Il sera désormais enseigné à l’école « Takeshi Nihongo Gakkou » qui comportera des salles de cours bien spacieuses, des salles polyvalentes pour l’organisation d’événements culturels, une bibliothèque pour la documentation sur la langue et la culture japonaise au Bénin. Cette nouvelle a ravi le coordonnateur de cette fondation, Gustave Zomahoun qui, dans son allocution, a souligné l’intérêt de cette langue pour les Béninois. Pour lui, l’enseignement de cette langue vise à faciliter et favoriser les relations entre les peuples d’Asie, en général, et le Japon, en particulier, avec les pays africains. Il a rappelé les nombreux succès enregistrés par la fondation qui, en collaboration avec des universités japonaises, a offert des bourses aux jeunes béninois qui veulent poursuivre leurs études supérieures au pays du soleil levant. Il a salué la création de cette école qui, selon lui, vient accroitre la capacité d’accueil des étudiants. « Nous sommes très reconnaissants et vous promettons de respecter le cahier de charges », a-t-il promis. Estimé à 34 millions de FCFA entièrement financé par la République du Japon, ce projet représente pour l’ambassadeur du Japon au Bénin, Daini Tsukahara, le tout premier financement dans le cadre de micro-projet culturel au Bénin et vise l’amélioration des capacités d’accueil et des conditions d’apprentissage de la langue japonaise au Bénin. L’ambassadeur a affirmé accorder son soutien aux les œuvres de la fondation. Il veut faire de ce centre un cadre idéal d’enseignement par excellence de la langue japonaise en Afrique. Et pour y arriver, son homologue du Bénin au Japon et président fondateur de la Fondation Ifè, Rufin Zomahoun, a invité les apprenants à améliorer leur niveau linguistique, à développer en eux le sens de patriotisme, de solidarité et d’humilité à l’image des peuples japonais. Car, « apprendre une langue, c’est apprendre une culture ». Les mots de soutien sont venus du représentant des apprenants et du 3ème adjoint au maire de Cotonou, Ignace Aïvodji.
Rastel DAN (Coll.)