Destruction de drogues et produits suspects: Plus de 233 kg de stupéfiants incinérés
Sous la conduite du greffier en chef du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Seïdou Abou, il a été procédé vendredi 20 novembre dernier, à l’incinération de 233,3896 kg de drogues et produits suspects de toutes sortes. C’est au site habituel d’Adjagbo dans la commune d’Abomey-Calavi que ces produits nocifs et illicites ont été entièrement réduits en cendre.
Sur décision de justice, différentes catégories de drogues: cannabis, héroïne, chanvre indien, faux médicaments… ont été incinérées vendredi 20 novembre dernier au site de destruction habituel à Adjagbo dans la commune d’Abomey-Calavi. Ces stupéfiants étaient tous soigneusement emballés. D’autres ont été malicieusement incorporés à divers objets ou insérés dans des sacoches, ou encore enrôlés sous forme de boulettes. Tout a été livré au feu et les flammes voraces ont entièrement consumé et contenants et contenus.
«Les drogues et autres stupéfiants sont objets de détournement et de convoitise. C’est pourquoi il convient de les détruire après saisie, pour empêcher qu’ils soient à nouveau mis en circulation», a fait comprendre le greffier en chef du Tribunal de première Instance de première classe de Cotonou, Seïdou Abou. «Ces produits illicites proviennent de l’Afrique du Sud, du Brésil et ont été saisis au port de Cotonou, à l’aéroport, aux frontières, grâce aux diligences de l’Office centrale de répression du trafic illicite des drogues et précurseurs (Ocertid), de l’Unité mixte de contrôle des conteneurs (Umcc) et de la Cellule aéroportuaire anti-trafic (Caat). Après saisie, les produits ont été vérifiés par le Laboratoire national des stupéfiants et de la toxicologie (LNST) qui a détecté et confirmé la présence de drogues et de substances suspectes», informe-t-il.
Remerciant toutes les équipes qui ont contribué à la saisie de ces produits, notamment celles de l’Ocertid, de l’Umcc, et de la Caat, le commissaire Médard Woudécon, directeur de l’Ocertid, avertit: «Nos opérations de saisie ne sont pas l’effet d’un hasard. Nous faisons un travail de fond grâce à la compétence des agents et à la coopération internationale».
Le directeur de l’Ocertid a également fait savoir que la majorité des trafiquants sont des étrangers mais que l’on remarque de plus en plus la coopération de Béninois et notamment de femmes. C’est pourquoi il appelle les Béninois à ne pas se laisser embarquer dans ces genres de trafic dont la répression finit par leur nuire et parfois au profit des commanditaires. «La drogue, c’est un piège qui finit toujours par vous tomber dessus», met-il en garde.
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