Reçu sur l’émission zone franche ce dimanche 22 Novembre 2015, le docteur Késsilé Tchala medécin chirugien spécialiste de la greffe rénale et ancien ministre de la santé sous le régime Yayi entre 2007 et 2008, présidentiable pour l’élection présidentielle du 28 février prochain a présenté la vision de son parti le Bénin Vivra.
L’ancien ministre de la santé a d’abord donné son appréciation à l’organisation des funérailles du feu président le général Mathieu Kérékou. Pour lui, il n’est pas question de dépenser sans compter. Hostile au gaspillage des ressources de l’Etat, Késsilé Tchala a rappelé qu’il n’a pas regretté d’avoir quitté le gouvernement : « ce fut un grand plaisir pour moi d’avoir travaillé au côté du gouvernement en place ». Le seul grand regret de l’ancien ministre de la santé est de ne pas voir le projet phare qu’il a initié dans le domaine de la santé réalisé après son départ. Un projet qui aurait fait du Bénin un modèle dans la sous région dans le domaine de la santé. Outre le domaine de la santé, le Bénin a regressé dans bien d’autres domaines surtout sur le plan de la démocratie. Pour lui, il est inconcevable qu’un pays dit démocratique fonctionne pendant deux ans sur des ordonnances alors qu’il y a une assemblée nationale en place. Cette monopolisation du pouvoir au sommet de l’Etat a conduit au K.O de 2011 où la cour constitutionnelle est restée "trop gentille avec le gouvernement".
Au sujet de la révision de la constitution, l’ancien ministre de la santé affirme qu’il faut un toilettage de ce texte fondamental qui souffre selon lui « d’une crise d’adolescence ». A la question de savoir les raisons qui motivent sa candidature, l’ancien ministre de la santé Késsilé Tchala a d’abord montré que sa candidature n’est pas dû au hasard car pour lui : " Ne devient pas chef de l’Etat qui veut ; le devient celui qu’on veut ».
Dans son explication, il balaie l’idée de jeunesse de son parti " Le Bénin Vivra " en prenant exemple sur le succès de 2006 avec le gouvernement en place. Il n’a pas aussi manqué d’écarter l’idée selon laquelle la France désignerait le futur président qui dirigera le Bénin les 05 prochaines années. Pour finir, il met l’accent sur la mis en place d’une chambre des sages qui sera totalement apolitique et devra être composée de sages, des Rois et des anciens présidents pour accompagner la gouvernance de ce pays. La question de l’emploi de la jeunesse, leur orientation et leur suivi font parti des projets de société de Dr Késsilé Tchala.
Modeste HOUNDEKPONDJI (Stagiaire)