La beauté de la commune de Bohicon force de plus en plus le ravissement. A preuve, un nouveau et magnifique hôtel en met plein la vue aux autochtones et visiteurs de la ville-carrefour. Son nom : hôtel « Le Paraclet ». C’est l’œuvre d’un jeune promoteur, Joël Gandaho. L’inauguration a eu lieu, le samedi 21 novembre dernier, en présence d’autorités politico-administratives, clients, parents et amis.
Sylvanus Y.B. AYIMAVO
Hôtel « Le Paraclet ». C’est le nom du tout nouvel hôtel qui contribue à l’embellissement de la ville de Bohicon. Un chef-d’œuvre qui est l’actif de Joël Gandaho, un jeune entrepreneur dynamique qui marche dans le sillage de son père, Antoine Gandaho. En effet, le père de Joël Gandaho est, lui, promoteur du complexe hôtelier « Fifatin » de Bohicon. Et c’est en suivant son père dans la construction et la gestion dudit hôtel, que Joël Gandaho a pu se faire un nom dans ce domaine. Pétri d’expérience managériale, Joël Gandaho a nourri l’ambition de voir sortir de terre, cinq ans plus tôt, un bâtiment imposant devant servir de séjour aux étrangers ou autochtones, habitués à fréquenter des hôtels. Cette ambition s’est matérialisée et Joël Gandaho fait désormais partie intégrante des promoteurs d’hôtels du Bénin en général et de Bohicon en particulier.
A l’occasion de l’inauguration de l’hôtel samedi dernier, les éloges foisonnaient. Patrice Amédé, ancien instituteur des enfants d’Antoine Gandaho et ami de la famille, a salué les efforts du promoteur. Selon lui, Antoine Gandaho a su détecter si tôt les talents de son enfant, Joël. Et c’est tout heureux qu’il a assisté à l’inauguration de l’hôtel « Le Paraclet » qu’il invite les uns et les autres à soutenir. A l’endroit des autorités de la municipalité de Bohicon, il a plaidé pour un allègement de l’impôt. Un plaidoyer qui semble avoir reçu l’assentiment du représentant du maire de Bohicon, Roger Allonoumi. Ce dernier a demandé aux invités d’accompagner de diverses manières le promoteur de « Le Paraclet » afin qu’il soit en mesure de faire face aux impôts. Mais avant cela, il a salué Joël Gandaho pour tout ce qu’il fait pour le développement de la ville-carrefour, et lui a souhaité « bonne prospérité ».
« Je me confonds en remerciements »
« Je me confonds en remerciements. Infiniment merci ! ». Ce sont là les premiers mots que le promoteur de l’hôtel « Le Paraclet » a adressés à Dieu, à ses parents, ses partenaires aux affaires, à l’ensemble de ses invités et ses employés. « Papa Gandaho Antoine est un père exceptionnel. Mon adorable père a été tout le temps à mes côtés », a dit Joël Gandaho, visage exprimant le ravissement. « Ce ne sont pas les talents qui manquent au Bénin mais l’assistance bancaire », a-t-il martelé sans manquer de préciser : « L’hôtel que vous voyez, c’est un rêve caressé depuis cinq ans ».