Après son déclaration de soutien au potentiel candidat Patrice Talon, le Rassemblement de la jeunesse pour le renouveau et le développement (RJRD) affûte ses armes. Un séminaire de formation a été organisé samedi dernier au quartier Habitat à Akpakpa, au profit des responsables des différentes coordinations départementales.
Le séminaire de formation a permis, non seulement de doter les responsables des coordinations départementales des rudiments nécessaires pour convaincre les populations de la nécessité de porter le candidat Patrice Talon à la tête du gouvernement béninois en 2016, mais également de définir les différentes stratégies à mettre en place pour ce faire. La communication, animée par l’ancien ministre Gaston Zossou, a permis aux responsables départementaux d’être davantage acquis à la cause de Talon.
Pour commencer, le communicateur a rappelé aux uns et aux autres que soutenir le candidat Patrice Talon est un choix moral. Un choix qui doit être fait pour le bien et pour l’efficacité, et ceci pour deux raisons. Premièrement, pour gagner les élections, et secundo, pour que le pays soit bien dirigé à partir d’avril 2015, a insisté l’orateur. Après avoir passé en revue la situation politique, économique et socioculturelle du pays, Gaston Zossou est parvenu à la conclusion selon laquelle tout va mal au Bénin. Dans son argumentaire, il a évoqué, entre autres, les questions du régionalisme, du chômage, du sous-emploi. En dépit de ces maux, le communicateur est convaincu que l’état actuel du Bénin n’est pas une fatalité. « Nous sommes à trois mois de Golgotha », a-t-il rappelé, tout confiant.
Et pour que cette fin soit effective, l’unique solution qui s’offre est l’union autour du candidat Patrice Talon. Un homme courageux, travailleur, audacieux et soucieux de l’avenir de la nation, sensible aux problèmes des populations, discret, a vanté le ministre. Sur la question des partis politiques, le ministre Gaston Zossou s’est désolé, car il estime qu’il est impossible que le petit Bénin ait plus de 200 partis politiques. Pour lui, les partis politiques sont un facteur de division et d’émiettement. Mieux, les regroupements de partis politiques constituent un désastre.
« Comment peut-on comprendre qu’à quelques mois de la présidentielle, les grands partis politiques n’ont pas pu désigner leur dauphin », s’est-il demandé. Le RJRD se veut être, selon son vice coordonateur national Laurent Zomaï, le parti du vainqueur. Sa vision est de régner bien après la présidentielle. Les coordonateurs départementaux sont rentrés chez eux, convaincus que la victoire sera dans leur camp en 2016.
Ghislaine Ahouanmahoué