Après la saison pluvieuse, vient la saison des beaux temps, constate l’adage. N’en déplaise au gouvernement béninois et aux talonphobes vidés par l’insomnie qui continuent à fouiller dans les poubelles dans l’espoir d’en ressortir un dossier puant sur Patrice Talon, l’ex-magnat du coton a passé, debout sur ses deux pieds, les intempéries qu’ils ont appelées sur sa personne. Désormais devant lui, l’horizon est dégagé et la voie balisée pour de nouveaux défis, en l’occurrence le défi de la conquête et de la gestion du pouvoir d’Etat à partir du 6 Avril 2016 dans l’intérêt supérieur de la nation, pour l’épanouissement de ses compatriotes. Les éboueurs sous contrat ne trouveront rien qui le salisse si ce n’est les saletés qu’ils produisent eux-mêmes pour intoxiquer l’opinion, croyant pouvoir ainsi le détourner de ses objectifs.
Après sa deuxième sortie médiatique savamment documentée sur les plateaux de CANAL 3 et de GOLF TV suite aux mensonges d’Etat imaginées à son encontre, le peuple qui n’est pas dupe, a davantage compris de quel côté résident les mauvais desseins. Il suffisait de faire le tour des réseaux sociaux au lendemain de son admirable prestation pour comprendre combien il a été convaincant. La piètre comédie servie aux populations par le Syndicat des douanes du Bénin et les singeries d’un groupuscule de transporteurs, qui se voulaient des ripostes à ses révélations preuves à l’appui, n’ont fait que créditer un peu plus la thèse de l’entreprise machiavélique anti-Talon. Puis comme un coup de grâce, l’intervention de la ministre de l’économie et des finances au temps fort de la brouille autour du PVI, a achevé de nous convaincre que l’Exécutif et ses relais veulent nous rouler dans la farine. Adidjatou Mathys, qui connaît bien le système Yayi pour avoir séjourné en son sein, a confirmé sans ambages la teneur des propos de Patrice Talon, la hausse des recettes douanières durant l’exercice du PVI sous Bénin Control S.A et l’absence de scrupule qui caractérise ce régime, prêt à s’infantiliser, à se dédire et à se compromettre sans aucune gêne. De son passage au gouvernement, Adidjatou Mathys n’a pas gardé grand’chose de bon souvenir, en toute vraisemblance. Elle n’est pas la seule. Les gens honnêtes qui ont collaboré avec le pouvoir en place, qui ont assisté de près ou de loin à la naissance puis au torpillage organisé du Programme de vérification des Importations, Nouvelle Génération, n’hésitent pas à confesser que Patrice Talon est un homme bien, méthodique et de conviction. Ils vous disent qu’il a certes ses défauts de mortel mais qu’il a certainement les qualités immenses dont a besoin le Bénin pour se relever.
Les conseils des ministres transformés en tribune d’affabulation, les dénigrements et les calomnies, les vaines annonces d’assignation en justice… il en faut plus pour déstabiliser l’ex-homme d’affaires. Il en a vu d’autres et sait qu’on ne lui épargnera rien. « Je suis un compétiteur né… J’ai décidé d’aller au charbon… Je n’ai pas peur », se plaît-il à répéter.
De réelles certitudes d’espérer !
Talon est à bloc, plus qu’aguerri par ses expériences heureuses et malheureuses. Il nous enseigne que le passé est derrière nous et que seul compte l’avenir. L’homme a encore étalé toute sa classe le week end dernier lors de la causerie organisée à Paris sur les enjeux de la prochaine présidentielle. La diaspora béninoise qui y a pris part était en extase. La taille de ses soutiens grandit au jour le jour. L’alliance Soleil sonne l’hallali à travers sa déclaration de soutien faite Dimanche dernier à Parakou. Un gros morceau de l’échiquier politique béninois qui donne le ton. Des dizaines de milliers de personnes acquises à sa cause entretiennent la mobilisation sur le terrain, au Bénin comme à l’étranger, loin de la presse, des micros et des caméras. La stratégie consiste à ne pas systématiquement tout porter à la connaissance du public ici et maintenant. De toute façon, battage médiatique ou pas, le peuple sait que le camp Talon est à l’œuvre, la discrétion étant l’un des principes qui gouvernent la vie de Patrice. Que ses potentiels challengers puissent en profiter pour faire un peu de télé, c’est dans l’ordre normal des choses mais cela ne durera pas. Eux-mêmes en sont conscients.
Patrice Talon garde le cap, dans les médias et en dehors.
Martin CHEDE