Les éléments du commissaire central de Porto-Novo Lambert Agblo ont réussi à mettre la main sur 7 redoutables malfrats. Ils ont été présentés à la presse ce mercredi 25 septembre 2013 avec leurs butins. Il s’agit de motos, de poste téléviseurs et lecteurs Dvd. Ils ont été arrêtés pour détention et usage de chanvre indien dans un ghetto au quartier Oganla le lundi 23 septembre 2013. Parmi eux, il y a des repris de justice spécialisés dans le vol et coups et blessures volontaires, perpétrés au cours de récents cambriolages à Porto- Novo et Avrankou.
Deux autres individus ont été présentés par le commissaire de Police de 2è classe, Chabi Lafia Tamou, chef de la Police Judiciaire au commissariat central de Porto-Novo. Ce sont eux qui ont attaqué le domicile du troisième adjoint au maire de Porto-Novo dans la nuit du 19 au 20 Septembre 2013. « Les éléments du commissariat central appuyés par ceux de la brigade anti-criminelle antenne de Porto-Novo, qui en volant au secours d’un élu municipal de Porto-Novo ont essuyé les coups de feux tirés par des malfrats. Pendant l’échange de tirs, trois des cinq malfrats ont été abattus. Lorsque l’équipe d’intervention s’est retiré aux environs de 3 heures du matin, les deux autres qui avaient pu s’échapper sont revenus sur les lieux. Ils y étaient quand la population a mis la main sur eux », a expliqué Lafia Tamou, chef de la police judiciaire.
Thobias Gnansounou Rufino
(Br Ouémé/Plateau)
Le commissaire Lambert Agblo déclare la guerre aux malfrats
(Ci- dessous sa déclaration)
« Dans ce pays, qu’il vous souvienne que les braqueurs ont ouvert le feu sur le cortège du chef de l’Etat, le président Yayi Boni. Dans ce pays, une femme membre du gouvernement, ministre a fait les frais d’un braquage. Dans ce pays, le commandant de la marine récemment a été la cible des malfrats (malheureusement, il a perdu la vie) des malfrats. Le directeur adjoint de la police nationale, lui heureusement, il a échappé belle. Dans ce pays, un magistrat a été visité par des criminels qui ont perpétré les pires atrocités inimaginables sur sa famille, sur sa propriété. Dans ce pays, un professeur d’université à Calavi a été attaqué dans son lit par des cambrioleurs. Dans ce pays, j’ai des collègues, notamment un cas qui m’a marqué, un commissaire de police a reçu la visite des braqueurs de nuit à son domicile qui ont exercé les pires agissements sur ces proches. Gendarmes, policiers, magistrats, hommes politiques, citoyens lambdas ; personne n’est à l’abri de l’insécurité. Nul n’est épargné donc par le combat qui doit être engagé. Aux grands maux, les grands remèdes. La croisade monumentale que je garantie que nous allons engager nous forces publiques, mobilisées et déterminées, sera intensive, ininterrompue et généralisée. Que les malfrats se le tiennent pour dire, désormais partout la police et la gendarmerie passeront, le malfrat, le gangster et le criminel doivent trépasser. J’assure et j’affirme cela parce que je constate que la vie humaine est sacrée et si précieuse pour qu’on puisse admettre les agissements qui décidemment donnent du fil à retordre à tous les citoyens de ce pays. Je prends l’engagement, ce que je dis, je l’assume ; et mes hommes sont sensibilisés la- dessus, ils doivent savoir et ils sont déjà entrain de le faire, entre nous et le malfrat, c’est nous qui aurons le dessus. Parce que la sécurité, la paix doit triompher, prospérer et régner. A l’inverse, l’insécurité, nous devons l’éradiquer. Pour le faire, la meilleure manière, c’est d’attaquer le mal à la racine. Lorsque nous allons le faire, lorsque nous allons réussir à éliminer dans les règles de l’art juridiquement les malfrats, je crois que, exit l’insécurité. Nous appelons à une adhésion totale des populations. »
Propos recueillis par Thobias Gnansounou Rufino
(Br Ouémé/Plateau)