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La Presse du Jour N° 1978 du 26/9/2013

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Processus de révision de la constitution : Les marches désormais inutiles
Publié le jeudi 26 septembre 2013   |  La Presse du Jour


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Le vote exprimé par la commission des lois à l’Assemblée nationale le mardi 24 septembre 2013 au sujet de la révision de la Constitution ressemble à une invitation à poser la balle complètement à terre. A cette allure, il est désormais inutile de fatiguer les populations et de se fatiguer à prêcher par des marches et meetings pour une inévitable révision de la Constitution.
Stop et fin. Les marches et meetings n’ont pas payé. Il est désormais urgent de mettre un terme à ces troubles à l’ordre public, aux invectives et aux traitements discriminatoires au sujet de la jouissance des libertés.
Les députés à l’Assemblée Nationale, du moins les membres de la Commission des lois, viennent de lancer un signal fort pour une accalmie. A lire leur acte du mardi 24 septembre 2013, l’on peut retenir qu’il est désormais inutile de fatiguer la population analphabète à travers les villages sur la nécessité absolue de réviser la Constitution au risque d’arrêter le bonheur. Désormais, chacun doit s’insérer dans la logique du parlement qui vient de préciser encore une fois que le débat sur la révision concerne tout le peuple ; mais il est de surcroît éminemment politique. Il faut donc à présent réorganiser la démarche pour intégrer tout le monde à la concertation nationale et surtout cesser de présenter certaines personnes comme des apatrides, des gens qui ne veulent pas de la transparence et qui sont contre la révision de la constitution. Il faut laisser le vent circuler dans la mauvaise atmosphère entretenue jusque-là au sujet de la révision de la Constitution. Le Bénin est un pays de paix et n’a pas besoin d’échauffourées inutiles au sujet d’une révision de la loi fondamentale. Au temps chaud de la révolution, le parti unique n’a pas pu arrêter les concertations nécessaires pour forger la loi fondamentale de 1990. Pourquoi ceux qui n’ont pas pris le risque en 1990, veulent-ils aujourd’hui faire basculer le pays ? En tout état de cause, les membres de la Commission des lois viennent de réclamer que la balle soit mise à terre. C’est peut-être la meilleure voie pour une révision consensuelle. Il faut l’accepter.

Junior Fatongninougbo

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