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Elections en Afrique : Kao ou Chaos à qui le tour ?
Publié le mardi 1 decembre 2015  |  aCotonou.com
Vote
© aCotonou.com par Seni Dabo
Vote lors des élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre
Dimanche 29 novembre 2015. Les Burbinabè participent aux élections couplées présidentielle/législatives




Bénin, Togo, Guinée, Cote d’Ivoire et maintenant le Faso au K.O.
Roch Christian Marc Kaboré a fait un coup KO ce dimanche lors du présidentiel 1er tour au Burkina Faso. Le suspens n’a pas été de longue durée et seulement 24 heures après la clôture des votes, que la Commissions chargée des Elections en toute transparence a livré le résultat des urnes. Et compte toute attente, c’est l’ex premier de Compaoré, celui-là qui a vite quitté le navire CDP qui devient le premier président civil élu démocratiquement à la tête du Faso. Et au-delà de la leçon de démocratie en cours de répétition au Faso, c’est ce K.O qu’il faut retenir. Et ce KO est mieux que le chaos temps voulu par les ennemis de la paix et les apparatchiks de la fraude. Oui, il est possible de gagner par KO propre des élections sur le continent africain. Ce KO de Roch Christian Kaboré est un bon signe pour le Faso, une lueur d’espoir pour la jeune démocratie africaine qui est ballottée sur les sentiers du chaos. Oui le Faso peut rêver désormais d’un avenir sans chaos et c’est tout le mal qu'il faut lui souhaiter. Il faut rendre à César ce qui lui appartient et aux hommes du Faso le mérite qui leur revient. Le peuple a préféré siffler en toute transparence la fin de la transition. Il ne faut pas allonger le suspense et tant mieux pour la démocratie, tant mieux pour la trésorerie du Faso. Que les frais d’organisation du second tour, puissent servir au développement de la nation. La tâche qui attend le nouveau président est colossale. Il faut réconcilier tous les burkinabé avec eux et leur donner du sourire par la bonne gouvernance. Il faut éviter de servir les PAC, Parents, Amis et Connaissances. Le mérite et l’intégrité doivent être le signe de ralliement. Kaboré peut aller à l’école de Buhari, le président nigérian qui a mis une éternité pour se choisir des ministres qui ont les deux mains propres et les poches saines. Il vaut mieux tard que jamais disent les français. La démocratie est une épreuve d’endurance. Il faut partir à point. Que le désormais président des hommes intègres puissent ramener l’intégrité dans la tanière. Il a tout pour réussir. A lui de savoir déceler les bonnes paroles et justes, le bon grain de l'ivraie. Kaboré président, Kaboré président, c’est désormais terminer. Christian Marc Kaboré est désormais entré dans l’histoire par la grande porte, il lui reste à faire durer la liesse et les fanfares de ce jour durant tout son règne en donnant le pain quotidien à ses concitoyens. Il ne faut pas décevoir le peuple. Le peuple connait le chemin du palais de Kosyam et il s'y rendra à volonté chaque fois que nécessaire. Il faut éviter les cortèges interminables de motards, les voitures hors prix. Sankara est un modèle de simplicité et que Mr Président puisse s'en inspirer. Qu’il soit un bon président, juste, neutre et intègre. Et les burkinabè ne lui demanderont pas de produire des miracles mais de gouverner bien, bon, vite et bien.

Après le Burkina Faso, le Bénin et le Niger s’apprêtent à prendre la route des isoloirs. Et là encore, que les politiciens mettent balle à terre pour que les résultats issus des urnes soient consensuels. Des K.O j’en demande mais des chaos, je ne veux pas.
Serge Xavier Oga
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