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Thomas Yombo dernier ministre à plancher devant les députés
Publié le mercredi 2 decembre 2015  |  La Presse du Jour




Le ministre en charge des relations avec les institutions Thomasz Yombo est le dernier ministre à passer hier, devant les députés dans le processus d’examen du budget sectoriel des départements ministériels. Une occasion pour lui de présenter les défis de son ministère pour 2016. Le budget défendu s’élève à 2.300.000.000 Fcfa. Il a connu une légère hausse par rapport à celui de 2015. Il prend en compte les charges salariales, l’acquisition des matériels pour permettre un bon fonctionnement de l’institution ainsi que la poursuite de la construction des bâtiments de certaines directions départementales.

Nicaise AZOMAHOU

Lire les propos du Ministre Thomas Yombo

« …Nous venons de présenter notre budget pour l’exercice 2016 qui tourne autour de 2.300.000.000 Fcfa, en légère augmentation par rapport au budget de l’année 2015 qui était de 1.801.000.000 Fcfa. C’est un budget qui a requis l’accord des députés membres de la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale. Ce budget va prendre en compte les charges salariales, l’acquisition des matériels pour permettre un bon fonctionnement de notre ministère. Par rapport au cadrage qui nous a été imposé, nous avons beaucoup d’autres préoccupations qui n’ont pu être pris en compte dans ce budget. Comme l’ont reconnu certains députés, c’est un ministère qui doit être grand et même élevé au rang de ministère d’Etat. Il devrait donc avoir assez-de ressources d’autant plus que nous souffrons.

Certains de nos collaborateurs ne travaillent même pas dans des locaux appropriés. C’est pour cela que nous avons essayé d’inscrire ces besoins dans notre budget pour l’exercice 2016. Nous allons poursuivre la construction des bâtiments de certaines directions départementales et acquérir les matériels roulants. Le montant n’étant pas suffisant, nous avons fait un plaidoyer auprès des députés pour qu’on puisse nous trouver des ressources additionnelles. C’est un ministère dont le Directeur de cabinet et le Secrétaire général n’ont pas de véhicule.

Les préoccupations des députés ont tourné autour des subventions que le gouvernement accorde à nos chefferies traditionnelles. Ils ont voulu-comprendre comment c’est reparti et les conflits qu’éventuellement ça peut engendrer. Naturellement, quand il a y l’aide de l’Etat, il y a toujours de ces genres de conflits que nous gérons. On ne peut plus suspendre cette aide à nos chefferies traditionnelles. Toujours est-il que pour éviter des embrouilles, il y a un projet de loi qui est sur la table des députés. Nous leur avons demandé de nous aider en votant cette loi là, qui organise un peu les chefferies traditionnelles au Bénin. Cela va résoudre un certain nombre de problème.

Propos recueillis et transcrits par N.A
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