Une nouvelle dynamique est en cours au niveau du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Elle consiste à réaliser de nouvelles cartes d’électeurs qui, en termes de qualité et d’esthétique, n’auront rien à voir avec les précédentes utilisées pour les législatives du 26 avril et les municipales, communales et locales du 30 juin dernier. Dans la matinée d’hier, une réunion qui s’est déroulée au siège de la Cour constitutionnelle a validé le projet et l’Etat s’est engagé à mettre la main à la poche.
C’est dire que ce projet entrera incessamment dans sa phase active et le souvenir pas très gai des « cartes éventail » réalisées par la précédente équipe du Cos-Lépi sera effacé. En effet, grande fut la surprise des Béninois de découvrir ces cartes précaires qui leur furent présentées et avec lesquelles ils durent se résoudre à accomplir leur devoir citoyen. Pendant que le Bénin avait choisi ce modèle de carte qui n’existe nulle part au monde, les autres pays de la sous-région ont fait l’option des cartes d’électeurs modernes. Fort heureusement, il n’a fallu que de quelques mois pour que ce retard criant soit rattrapé.
Selon l’honorable Augustin Ahouanvoèbla, président du Cos-Lépi, le processus devant conduire à l’impression desdites cartes a déjà démarré et toutes les étapes y afférentes seront franchies pour qu’à partir du 15 janvier 2016 au plus tard, la phase de la distribution des nouvelles cartes soit entamée et achevée avant le mois de février. Dans la plus grande discrétion, le Cos-Lépi qui procède actuellement au recensement des Béninois de la diaspora exécute sa mission sans que cela donne droit à des scènes de ménage avec le gouvernement comme par le passé. Pour l’heure, il n’y a pas de raisons fondamentales qui permettent de penser que ce pacte de bonne entente soit rompu.
Moïse DOSSOUMOU