Le processus devant conduire au renouvellement des membres de l’Assemblée consulaire du la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin est une fois encore enrhumé. A moins de d’une semaine de la date retenue pour les élections, d’importantes équations restent à résoudre. Et pour les uns et les autres, la sagesse recommanderait l’annulation des élections. Un pavé jeté en sorte dans le jardin du ministre Sofiath Onifadé qui a hérité de celle à qui elle a succédé un dossier franchement pourri.
Dans quelques jours, les opérateurs économiques béninois doivent se rendre aux urnes pour désigner ceux qui doivent en leur nom, siéger au sein de la prochaine Assemblée consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin. Depuis, les énergies se décuplent. Et ceux qui n’ont franchement rien à avoir avec le monde des affaires bombent le torse. Obsédés par on ne sait quel pouvoir, ils multiplient les assauts pour attirer sur eux toutes les attentions. Sans voir le bon Dieu, on leur donnerait la communion. Et pourtant, rien ne jouent en leur faveur. Même pas les tripatouillages actuellement e n cours et qui sont dénoncés par des gens pourtant démarches par la mouvance présidentielle pour soutenir leur candidature. A l’étape actuelle du processus devant conduire au renouvellement des membres de l’Assemblée générale de la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin, on n’est pas loin du clash. Les irrégularités sont immondes. Et si on n’y prend garde, la prochaine Assemblée générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin pourrait être le refuge de Zémidjans, de racoleurs et autres pseudo-opérateurs économiques démarchés pour une cause dont ils ne comprennent vraiment rien. Et à force de forcer le destin, les pieds du revenant finira par apparaître dehors. D’après les investigations que nous avons menées et au regard des complaintes qui fusent tous les jours, le processus devant conduire au renouvellement des membres de l’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’industrie du Bénin a du plomb dans les ailes. Depuis quelques jours, la commission électorale mise en place dans des conditions qui ne font pas encore l’unanimité multiplie des actes qui sont malheureusement aux antipodes des textes qui la régissent. Le contenu des communiqués que publie cette Commission viole les dispositions de l’arrêté 059/MICPME du 28 décembre 2012 . Or, cet arrêté qui fixe pour de bon, les règles du jeu dans le cadre de ces consultations électorales.
Selon les textes, chaque réunion de la commission électorale est sanctionnée par un rapport.
Malheureusement, tel n’est pas le cas
Des problèmes se posent aussi au niveau de l’informatique. La transparence n’est pas de mise. C’est une seule personne qui gère la liste des électeurs et des candidats. C’est la preuve que la commission est ramenée à ce point culminant du processus électoral à une seule personne. Le risque que ce dernier confectionne des listes qui ne réponde à aucune réalité est donc grand. Pour ceux qui ne le savent pas, le recrutement de l’informaticien n’a pas répondu aux règles de l’art. Tout a été fait dans une approche qui privilégie le favoritisme. Au lieu d’une large consultation, seulement deux personnes ont été mises en consultation. Cela pose vraiment problème.A la vérité, les textes vulgarisés au niveau des électeurs et qui fixent les conditions d’élections ne concordent plus avec le contenu des différents arrêtés qui ont été pris par le ministre Sofiath Onifadé. Il y a donc comme une remise en cause de l’autorité du ministre. Contrairement à ce que les uns et les autres pourraient croire, les membres de la commission chargée d’organiser les élections à la Ccib ne son pas omniscients encore moins omnipotents comme le Tout-Puissant Allah. Ils sont des commis de l’Etat. Concédons-leur d’ailleurs le titre de Haut commis de l’Etat. Mais est-ce une raison pour qu’ils foutent en l’air le processus devant conduire au renouvellement des membres de l’Assemblée Consulaire de la Ccib ? Non ! Il revient donc au ministre Sofiath Onifadé de prendre ses responsabilités. Autrement, l’histoire retiendra son nom. Car, le Bénin reste et demeure encore un Bénin démocratique où seul, le langage des urnes vaut. Point n’est donc besoin de fabriquer un Président de la Cscib qui gouvernera sans la volonté des opérateurs économiques.