Les voies ne cessent de se lever par contre la suspension de la motion de grève du front d’action des syndicats de l’éducation. En effet, après la suspension de cette motion, la fédération des syndicats de l’éducation nationale affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin Fésen/Cstb est montée au créneau pour exprimer son indignation par rapport à la suspension qu’elle qualifie de trahison. Hier, jeudi 3 décembre 2015, ce sont les centrales et confédérations syndicales à savoir la Csa-Bénin, Cgtb, Cosi-Bénin et Cspib qui ont donné une conférence de presse à la bourse du travail pour balayer du revers de la main les allégations de Fésen/Cstb qui, selon elles, n’ont aucun sens.
Pour le Sg Dieudonné Lokossou, la Fésen/Cstb ne doit pas réclamer la paternité de cette motion de grève, car elle n’est pas signataire. A cause de cette raison, elle ne doit se prononcer au sujet de la motion, dit le Sg. Le Sg Pascal Todjinou renchérit ces propos en soulignant que l’acte posé par la Fésen/Cstb est une manipulation qui ne dit pas son nom. Il a insisté sur le rôle de l’enseignant qui est de donner l’exemple d’un bon éducateur. Pour le Sg Noël Chadaré, la Cstb n’a pas les mêmes approches que les autres centrales et confédérations syndicales.
Pour ce fait, la Cstb doit respecter les lois à la différence pour ne pas salir l’image des centrales et confédérations syndicales. Si aujourd’hui, le front d’action des syndicats de l’éducation a pu obtenir les 1,25 et la signature des statuts signés, c’est grâce aux confédérations précitées. C’est pourquoi le porte-parole du front, Maxime Okoundé a remercié ces centrales et confédérations syndicales pour leurs efforts. Il a saisi l’occasion pour mettre en garde les syndicalistes de la Fésen/Cstb qui continuent de menacer leurs camarades sur le terrain.
Boniface Kabla