Sous l’impulsion de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés (APSFD) Consortium Alafia dirigé par Ignace Dovi, il a été organisé, vendredi 4 décembre dernier, la remise de prix d’excellence aux meilleurs systèmes financiers décentralisés. La cérémonie qui s’est déroulée à Cotonou a regroupé les acteurs du secteur et plusieurs invités qui ont soutenu l’événement.
Alidé 13,98 points, Pebco Bethesda 14,82 points et Renaca 14,88 pts. Tels sont les scores obtenus par les systèmes financiers méritants au terme des dépouillements réalisés, a annoncé le directeur exécutif de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés Ignace Dovi. Auparavant, il a dévoilé que l’Unacrep 09,80 points, Sian’Son 11,71points, Cpec 12,46 points, Cmmb 12,52 points et Cowec12,81 points ont reçu des prix d’encouragement.
Ils sont au total huit à avoir compéti, a expliqué Ignace Dovi, directeur général du Consortium Alafia qui a rappelé que ce prix n’est plus à présenter. «Nous évoluons dans un environnement qui n’est pas favorable à nos activités ; cela n’est pas une raison pour ne pas féliciter les récipiendaires pour leurs mérites», a poursuivi le directeur exécutif du Consortium Alafia.
Des mérites que le directeur de l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (Eneam), Albert Honlonkou reconnaît également au Consortium Alafia pour l’initiative du prix. Toutefois, il a suggéré que ce soit l’université qui organise l’activité pour garantir une certaine impartialité à l’organisation. «Je vous assure que des personnes extérieures et indépendantes garantiraient plus de crédit au prix et que les résultats seront objectifs», a rassuré le directeur de l’Eneam qui a souhaité que les participants améliorent leur gestion.
Une gestion bien appréciée et qui procure des récompenses méritées, selon Loubabatou Gibigaye, directrice adjointe de la promotion de la microfinance. Pour elle, il faut récompenser ceux qui font bien et amener les autres à mieux faire étant entendu que les mauvais ont souvent été punis. Les participants font mieux d’année en année et s’améliorent au fil du temps, retient-elle.
En ce qui le concerne, Nicaise Tossou, directeur national pour le Bénin et le Togo de Oiko Crédit, a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les institutions participantes. Il a proposé que la cérémonie se déroule plus tôt dans l’année afin de permettre à sa structure de bien jouer sa partition.
La performance financière
Maurice Maurille Couthon, directeur du Programme d’appui au secteur de la microfinance (Pasmif) a fait part de la même disponibilité. Le simple fait de participer, trouve-t-il, est formateur et amène à mieux gérer. La meilleure manière de tirer le secteur par le haut est de reconnaître le mérite des acteurs, a-t-il déclaré avant d’exhorter Consortium Alafia à perpétuer l’initiative. Il a promis accompagner les lauréats. Des réflexions, annonce-t-il, sont en cours pour déboucher sur de nouvelles initiatives.
Quant à Nassirou Moussa, directeur du Projet d’appui à la promotion des services financiers ruraux adaptés, il a félicité les membres du comité de dépouillement. «Les conclusions sont fort appréciables», a-t-il confié.
Les critères qui ont présidé à la sélection des meilleurs se rapportent, selon Ignace Dovi, à la performance organisationnelle, la performance financière, aux relations avec les clients, à la performance non financière et au militantisme au sein des associations professionnelles des systèmes financiers décentralisés. Dieudonné Gnanvo, directeur du Renaca, le système financier le plus méritant après la proclamation des résultats a témoigné sa gratitude aux organisateurs, en dédiant son mérite à tous les participants qui ont gagné, selon lui. Il a demandé aux organisateurs de continuer à les soutenir afin qu’ils ne dérapent pas.
Mettant un terme à la cérémonie, le directeur exécutif du Consortium Alafia a promis tenir compte des suggestions pour améliorer l’organisation du prix et témoignersa gratitude au Pasmif pour son appui au secteur. La remise des prix et les salutations d’usage ont mis un terme à la cérémonie?
Didier Pascal DOGUE