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Adjinakou N° 2166 du 18/2/2013

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Après deux semaines de soins intensifs : Le Zémidjan traqué pour port de casque n’est plus
Publié le lundi 18 fevrier 2013   |  Adjinakou




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Après près deux semaines de soins intensifs tant au centre hospitalier départemental de l'Ouémé-Plateau qu'au centre national hospitalier universitaire (Cnhu) Hubert Maga, le conducteur de taxi-moto victime d'une bavure policière pour avoir tenté de dérober à une interpellation des motocyclistes dépourvus de casque s'est éteint. Romuald Amoussou n'a donc pu survivre en dépit des nombreux efforts consentis par le service médical du Cnhu.

C'est tard dans la nuit du vendredi 15 février 2013 que le conducteur de Taxi-moto Romuald Amoussou a rendu l'âme au CNHU de Cotonou. Triste nouvelle pour le collectif des Zémidjans de Porto-Novo. On s'en rappelle encore : c'était dans la matinée du 05 Février 2013 aux environs de 10 heures que Romuald Amoussou est tombé dans le dispositif mis en place par la police au carrefour Adjarra-Docodji à Porto-Novo pour interpeller les conducteurs de motos dépourvus de casque. Dans sa tentative de fuite, il est tombé cognant sa tête contre le rebord du trottoir avaient déclaré les responsables de la police. Ensuite, il a été conduit au centre hospitalier départemental de l'Ouémé-plateau pour les premiers soins. Sa situation s'étant aggravée, Romuald Amoussou sera transféré au centre national hospitalier universitaire (Cnhu) Hubert Maga pour la suite du traitement. Mais hélas il succombera à ses blessures. Il est passé de vie à trépas depuis le vendredi 15 février aux environs de minuit laissant derrière lui plusieurs enfants et une veuve. Samedi dernier, l'association des conducteurs de taxis moto de Porto-Novo était dans les locaux de la direction départementale de la police où elle aurait échangé avec le directeur départemental sur les faits qui sont aujourd'hui irréparables. De même l'un des jeunes frères de la victime, Olivier AMOUSSOU à travers une correspondance, aurait également saisit l'inspection générale de la police nationale afin que justice soit rendue et que les coupables soient sanctionnés. L'objet de sa lettre aurait pour mention : Usage injustifiée et volontaire de la violence ; Violation flagrante de la déontologie et des droits de l'homme ; Meurtre.

Toutefois, le préfet des départements de l'Ouémé et du plateau François HOUESSOU et le commissaire central de la vile de Porto-Novo doivent prendre toutes les dispositions utiles pour épargner aux paisibles populations des scènes de désolation pareilles.

Ernest LATOUNDJI

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