«Je suis en train de travailler de façon à prouver ce qui est différent». C’est la réaction du sexagénaire franco-béninois, banquier et chef d’entreprise, candidat unique des FCBE pour la succession du Président Boni Yayi. C’est sur l’émission, l’invité du jour de Christophe Boisbouvier sur RFI, très tôt ce matin du 7 décembre 2015. Cette déclaration du premier ministre béninois vient en réponse à une question sur ce qu’il propose de différent par rapport aux programmes de développement de ses challengers Pascal Irénée Koukpaki et Abdoulaye Bio Tchané, tous deux banquiers et également candidats à la magistrature suprême au Bénin.
Selon le dauphin de Boni Yayi, il y a des axes majeurs qui retiennent son attention. Par exemple, le problème des « 160.000 » conducteurs de taxi-motos appelés « zémidjan ». A ce niveau, il confie qu’il travaille avec eux en vue de trouver un mécanisme pouvant les sortir de la précarité. Un autre volet qui retient l’attention du premier ministre est l’agriculture. Il se propose de trouver des financements pour le développement de l’agriculture. Il s’est aussi intéressé à l’énergie qu’il veut mettre à la disposition des couches les plus défavorisées. Et pour justifier sa candidature, le chef premier ministre béninois confie qu’« on peut faire des choses extraordinaires au Bénin ».
Voilà qui relance le débat autour des programmes de développement des candidats aux élections présidentielles de 2016 au Bénin. Lionel Zinsou vient de se jeter à l’eau montrant que la bataille se fera autour des programmes de développement. La vulgarisation du programme de développement des nombreux autres candidats est attendue pour ouvrir un débat susceptible d’édifier le choix des électeurs béninois le 28 février 2016.
Source : Présidentielles 2016