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En visite à l’Ogesa et au complexe sportif de Kouhounou : la ministre Naomie Azaria se montre préoccupée
Publié le vendredi 27 septembre 2013   |  actubenin.com


Naomie
© Autre presse par DR
Naomie Azaria, ministre des Sports


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La ministre des Sports, Naomie Azaria, a fait hier une descente à l’Office de gestion des stades du Bénin (Ogsb) sis à Kouhounou. Une visite au cours de laquelle, elle s’est entretenue avec le directeur Jacques Maman Suanon avant de faire le tour des installations comprenant le complexe sportif de Kouhounou.

Au cours du périple, elle a visité les bureaux de l’Ogesa, le palais des sports, le stade de l’amitié, les différentes salles, le siège de la Fédération béninoise d’athlétisme (Fba), la piscine olympique, l’hôtel de l’amitié et le Centre multimédia des adolescents et jeunes du Bénin (Cmajb) où émettent Ado Fm et Ado Tv. Et à l’heure de la restitution, la patronne des sports est restée très préoccupée.

« Le complexe présente toutes les caractéristiques d’un deuxième Dantokpa. C’est pourtant un patrimoine que nous devons utiliser à bon escient. Il faut maintenant qu’on mette en place une stratégie pour rendre visible les installations », a-t-elle lancé devant les médias. Naomie Azaria est aussi revenue sur le cas des jeunes exerçant au Cmajb. « Il n’y a de richesse que d’homme. C’est pourquoi, des dispositions seront prises pour que les jeunes s’épanouissent davantage », a-t-elle annoncé. Justement, sur le plan social, elle a beaucoup à faire.

Le personnel de l’Ogesa ayant saisi l’occasion pour lui transmettre son cahier de doléances. Selon la secrétaire générale du Syndicat des employés du stade de l’amitié (Synesa), Irmine Afolabi, les difficultés de payement des salaires et les projets mal ficelés par la direction émoussent l’ardeur et la détermination du personnel. Heureusement, la ministre a fait le déplacement pour les galvaniser.

« Je sais que les conditions ne sont pas bonnes. Mais nous devons relever les défis qui sont les nôtres. Je promets que vos doléances seront étudiées et nous trouverons ensemble des solutions. Je vous demande d’enterrer la hache de guerre (…) », a-t-elle conseillé aux agents présents.

Epiphane Axel Bognanho

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